MM. André Simard, Norbert Morin et Simon Côté s'apprêtaient à prendre part au débat organisé par le journal L'Oie blanche.
Organisé par votre journal L'Oie blanche, le débat des candidats, qui avait lieu le mardi 25 mars à Saint-Jean-Port-Joli, n'a fait ni vainqueur ni perdant. Par contre, l'intensité était au rendez-vous: pour une fois, tous les participants en lice, le solidaire Simon Côté, le libéral Norbert Morin et le péquiste André Simard ont réellement débattu, ne se gênant pas pour hausser la voix afin de critiquer ou passer leur message.
Michel Chassé-L'Oie blanche
L'expérience aidant et fort probablement ragaillardi par le sondage du matin qui plaçait les libéraux en avance, Norbert Morin, qui préfère le travail de terrain à la joute oratoire, a connu l'un de ses meilleurs débats.
Plus sûr de lui dans ce type d'exercice, André Simard a livré son message tout en y allant de quelques charges virulentes à l'égard du candidat libéral.
À sa première expérience, Simon Côté a changé l'allure du débat en transformant l'habituelle lutte à deux entre péquiste et libéral en un véritable duel à trois. Assis entre ses deux adversaires, le jeune représentant de Québec solidaire a su s'imposer.
Invitée au débat, Mireille Caron, de la CAQ, avait accepté d'y participer pour finalement se désister, faute de connaître suffisamment les dossiers de la circonscription... où elle se présente!
Portant sur les services publics, l'énergie et la santé, les trois thèmes ont permis aux candidats d'exposer leur programme et d'échanger, parfois de manière plutôt corsée. La première question, qui référait à l'ITA de La Pocatière, a donné le ton au débat. Saisissant l'occasion, André Simard a sonné la charge contre le député sortant, l'accusant «de mentir et nuire à la Côte-du-Sud, tout cela sur de simples rumeurs». Ce à quoi Norbert Morin a rétorqué qu'il avait posé la vraie question.
Simon Côté, quant à lui, a interrompu un échange entre péquiste et libéral pour leur dire que les citoyens étaient tannés de leurs vieilles querelles stériles. En conclusion, il a spécifié que deux visions du Québec se trouvaient en cause: celle du PLQ-PQ-CAQ, du pareil au même, et celle de QS: «Notre projet de société repose sur l'intégrité et la solidarité. Il repose sur la base, sur nos collectivités. Il est plus juste et plus solidaire».
À la fin de l'exercice, les candidats devaient répondre à la question éclair suivante: «Si vous êtes élu au soir du 7 avril, quel sera le premier dossier sur lequel vous comptez travailler?». Santé, infrastructures et plan Nord pour Norbert Morin, eau potable à L'Islet, réserve de sirop d'érable et édifice Thérèse Martin pour André Simard, décentralisation des pouvoirs vers les milieux municipaux et virage vert pour Simon Côté.
Alors qu'il livrait sa conclusion, Norbert Morin a soulevé l'ire des péquistes présents dans la salle en affirmant qu'il était le seul candidat à être né, avoir grandi et vécu en Côte-du-Sud. Aussitôt le débat terminé, Paul Crête, député bloquiste sur la Côte-du-Sud pendant plus de 15 ans, a rétorqué que le fait de ne pas avoir vu je jour et grandi dans la région n'en faisait pas pour autant un demi-citoyen.
Les personnes intéressées peuvent voir le débat sur la Télévision communautaire du Kamouraska (TVCK) ou l'entendre sur les ondes de CIQI-FM ou CHOX-FM.
Michel Chassé-L'Oie blanche
L'expérience aidant et fort probablement ragaillardi par le sondage du matin qui plaçait les libéraux en avance, Norbert Morin, qui préfère le travail de terrain à la joute oratoire, a connu l'un de ses meilleurs débats.
Plus sûr de lui dans ce type d'exercice, André Simard a livré son message tout en y allant de quelques charges virulentes à l'égard du candidat libéral.
À sa première expérience, Simon Côté a changé l'allure du débat en transformant l'habituelle lutte à deux entre péquiste et libéral en un véritable duel à trois. Assis entre ses deux adversaires, le jeune représentant de Québec solidaire a su s'imposer.
Invitée au débat, Mireille Caron, de la CAQ, avait accepté d'y participer pour finalement se désister, faute de connaître suffisamment les dossiers de la circonscription... où elle se présente!
Portant sur les services publics, l'énergie et la santé, les trois thèmes ont permis aux candidats d'exposer leur programme et d'échanger, parfois de manière plutôt corsée. La première question, qui référait à l'ITA de La Pocatière, a donné le ton au débat. Saisissant l'occasion, André Simard a sonné la charge contre le député sortant, l'accusant «de mentir et nuire à la Côte-du-Sud, tout cela sur de simples rumeurs». Ce à quoi Norbert Morin a rétorqué qu'il avait posé la vraie question.
Simon Côté, quant à lui, a interrompu un échange entre péquiste et libéral pour leur dire que les citoyens étaient tannés de leurs vieilles querelles stériles. En conclusion, il a spécifié que deux visions du Québec se trouvaient en cause: celle du PLQ-PQ-CAQ, du pareil au même, et celle de QS: «Notre projet de société repose sur l'intégrité et la solidarité. Il repose sur la base, sur nos collectivités. Il est plus juste et plus solidaire».
À la fin de l'exercice, les candidats devaient répondre à la question éclair suivante: «Si vous êtes élu au soir du 7 avril, quel sera le premier dossier sur lequel vous comptez travailler?». Santé, infrastructures et plan Nord pour Norbert Morin, eau potable à L'Islet, réserve de sirop d'érable et édifice Thérèse Martin pour André Simard, décentralisation des pouvoirs vers les milieux municipaux et virage vert pour Simon Côté.
Alors qu'il livrait sa conclusion, Norbert Morin a soulevé l'ire des péquistes présents dans la salle en affirmant qu'il était le seul candidat à être né, avoir grandi et vécu en Côte-du-Sud. Aussitôt le débat terminé, Paul Crête, député bloquiste sur la Côte-du-Sud pendant plus de 15 ans, a rétorqué que le fait de ne pas avoir vu je jour et grandi dans la région n'en faisait pas pour autant un demi-citoyen.
Les personnes intéressées peuvent voir le débat sur la Télévision communautaire du Kamouraska (TVCK) ou l'entendre sur les ondes de CIQI-FM ou CHOX-FM.
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