Dans son infolettre parue hier, l'Église de Sainte-Anne présentait les prévisions budgétaires de l'Église diocésaine, dans leur ensemble, incluant les trois unités missionnaires de l'Est, du centre et de l'ouest. Ainsi, pour 2023, selon les données disponibles aujourd'hui, l'excédent des dépenses sur les revenus indiquait un déficit anticipé de 1 050 507$. Une augmentation de 357 663$ par rapport à l'an dernier.
Cette détérioration est multifactorielle, selon l'Église de Sainte-Anne. L'un des impacts provient de la hausse des déboursés requis pour le paiement des assurances à la Mutuelle des Fabriques, qui ne prévoit pas de ristourne cette année, comme elle avait l'habitude de le faire. La ristourne était appliquée en réduction du paiement des primes.
Les autres facteurs sont la diminution de la pratique religieuse, le vieillissement de la population, la fermeture d'églises, la baisse du soutien gouvernemental qui rend les paroisses plus dépendantes des dons et des activités de collecte de fonds. De plus, les besoins sont croissants. Les paroisses étant confrontées à une hausse des besoins pour l'entretien et la rénovation des bâtiments, la rémunération du personnel et le financement des activités communautaires. Aussi, la concurrence des autres organisations caritatives et à but non lucratif a un impact sur les finances du diocèse de Sainte-Anne.
L'infolettre indique que ces pressions vont conduire l'organisation à faire Église autrement et avec des moyens différents. Il est précisé qu'ils comprennent qu'ils sont conduits vers un modèle d'Église simplifié et plus près des gens.