La nouvelle est sortie par l'entremise du Journal de Québec, la police de Québec a arrêté un ex-entraîneur de hockey de la Ligue junior AAA – ligue où évolue L'Everest de Côte-du-Sud — pour leurre et incitation à des contacts sexuels qui aurait fait 13 victimes d'âge mineur.
En effet, le service de police a annoncé, mercredi, l'arrestation de Samuel St-Louis, un résident de Saint-Jean-sur-Richelieu qui est également ex-entraîneur pour les Forts de Chambly du circuit junior AAA.
Selon le Journal, l'enquête policière amorcée en août 2018 a permis de recueillir les dénonciations de 13 victimes qui avaient entre 12 et 17 ans lors des faits présumés. Ceux-ci se seraient produits entre décembre 2016 et août 2018.
« Toutes les victimes sont des joueurs de hockey. On parle de leurre et d'incitation à des contacts sexuels, on ne parle pas de contacts sexuels », a mentionné David Poitras, porte-parole de la police de Québec.
Malgré le lieu de domicile du suspect, c’est la police de Québec qui a dirigé l’enquête principale puisque les dénonciations ont été faites au SPVQ.
Selon la police de Québec, il pourrait y avoir d’autres victimes…
La nouvelle a créé une onde de choc dans le milieu sportif et l’accusé à déjà perdu tout privilège au sein du réseau de Hockey Québec et de Hockey Canada.
Selon la fédération, Samuel St-Louis n’agissait plus à titre d’entraîneur aux Forts de Chambly depuis le début de la saison 2018-2019, et ce, en raison de « soupçons ».
Rejoint par CMATV Nouvelles, le président de l’Everest de Côte-du-Sud, M. Pierre Bouffard s’est dit surpris de la nouvelle, même si les événements reprochés n’ont pas eu lieu dans son équipe.
Néanmoins, ce dernier a quand même tenu à préciser que tous les gens impliqués auprès de l’équipe ont été préalablement vérifiés par la Sûreté du Québec – vérification des antécédents judiciaires des personnes œuvrant auprès d’une clientèle vulnérable (vapv).
Selon l’article 6.3 (1) de la Loi sur le casier judiciaire, « une personne vulnérable s’entend d’une personne qui, en raison de son âge, d’une déficience ou d’autres circonstances temporaires ou permanentes : a) soit est en position de dépendance par rapport à d’autres personnes; b) soit, court un risque d’abus ou d’agression plus élevé que la population en général de la part d’une personne en situation d’autorité ou de confiance vis-à-vis d’elle. »
Il est important de souligner ici que tout renseignement concernant cette enquête peut être transmis au SPVQ en composant le 9-1-1 pour une intervention immédiate.
Pour transmettre une information qui sera traitée de façon confidentielle, composez le 418-641-AGIR (2447) et pour les gens de l’extérieur de la ville de Québec, le 1-888-641-AGIR, sans frais.
Le dossier en référence est le QUE180808-070.