Samedi dernier, en après-midi, une vingtaine de pompiers de La Pocatière, avec 2 autopompes et 4 pompiers de Sainte-Louise, venu en soutien avec 1 camion-citerne, ont été occupés pour une durée de 5 heures afin d'éteindre un feu de broussaille. Le feu était localisé à l'est de la piste d'essaie de l'usine Bombardier, dans un champ propriété de L'Institue de Technologie Agricole (ITA). Les flammes ont brûlé sur une superficie de 700 à 800 mètres de long par 50 mètres de large. L'origine est inconnue.
L'élément destructeur a vraisemblablement commencé en matinée. Un agriculteur voisin croyait au départ qu'une personne faisait brûler de vieilles branches, mais voyant que la fumée s'étendait, ce dernier a prévenu les pompiers en début d'après-midi.
Stéphane Dubé, directeur au Service intermunicipal de sécurité incendie de La Pocatière, a déclaré que ce fût un coup de chance que le vent n'ait pas été présent à ce moment. Le chef pompier rappelle qu'il faut toujours prévenir les autorités; municipalités et services incendie, pour faire brûler des branches seulement et aucun déchet. La période s'étend du 1er avril au 15 novembre. La sortie inutile des services incendies s'avère être très coûteuse et une amande accompagne le tout pour l'individu qui n'a pas cru bon de faire la demande du permis obligatoire.
M. Dubé a fortement insisté sur la montagne du collège où les feux sont interdits en tout temps. L'amende est de 1000$, dix fois plus élevée que pour d'autres endroits, lors d'une première offense.
Souvenons-nous qu'à l'été 2014, une partie de plaisir avait failli tourner au drame alors qu'un petit feu de joie s'est transformé en incendie au haut de ce joyau naturel situé au cur du milieu pocatois. Des dizaines de pompiers avaient alors réussi à contenir l'élément destructeur grâce à un dur labeur, combiné à la chance d'avoir eu un temps clément à ce moment.
« Aucune amende prévue ne remplacera jamais les dommages causés par le feu. L'interdiction d'allumer un feu ne doit jamais être prise à la légère, tu peux insister là-dessus. », de conclure le chef pompier.