Le Journal de Québec rapporte qu’un homme de Saint-Pacôme a subi de graves brulures sur 60 % de son corps après avoir jeté de l’huile à cuisson encore chaude dans la toilette, ce qui a créé une explosion.
Ce malencontreux incident s’est produit dans la nuit du 27 au 28 juillet dernier. L’homme de 42 ans ne connaissait vraisemblablement pas les risques de mélanger de l’huile chaude et de l’eau.
Selon le quotidien, après que le résident de Saint-Pacôme eut versé l’huile chaude dans la toilette, le mélange lui a explosé en pleine face. Le brouhaha produit par l’explosion et par l’arrivé des services de secours a réveillé le voisinage.
L’homme a été rapidement transporté au Centre des grands brulés de l’hôpital de l’Enfant-Jésus e Québec. La Sûreté du Québec indique que la victime a été brulée au troisième degré sur environ 60 % de son corps.
Les brulures au troisième degré sont les brulures les plus graves. Elles détruisent toute la peau, qui prend alors une coloration blanche, brune ou noire. Ces régions deviennent insensibles, sèches et sujettes aux infections. Dans ce cas, la peau ne peut se régénérer par elle-même car toutes les cellules cutanées sont absentes. En cas de lésion étendue, la greffe de peau est alors indispensable à la survie du blessé.
Les dommages matériels causés par l’explosion ont été limité à la salle de bain. La victime demeurait dans un immeuble résidentiel et le conséquences auraient pu être encore plus graves. Le groupe Protection contre les incendies a tenu a rappeler sur sa page Facebook que l’huile chaude et l’eau ne vont pas ensemble.
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