Les écoles secondaires Louis-Jacques-Casault et Saint-Paul participent au Plan génération sans fumée initié par le Conseil québécois sur le tabac et la santé. Ce plan est une stratégie pour une génération sans fumée qui comprend quatre écoles au total. Les deux autres se trouvant en Montérégie et dans la région de Montréal.
Le projet veut s’attaquer au vapotage et au tabagisme. Louis-Dominic Manuel, directeur adjoint de l École secondaire Saint-Paul nous explique : «On a lancé ça l’année dernière. Ils nous ont approché pour qu’on puisse faire une école sans fumée. On a bâti toute une stratégie. Mais préalablement, on a été chercher les données au niveau du personnel et des enseignants, sur le vapotage et les produits du tabac et pour voir quelles sont leurs habitudes de consommation. On a eu un portrait de l’établissement. On a monté une stratégie en équipe et un plan d’action».
Les données recueillies à l’École secondaire Saint-Paul permettent de voir l’ampleur du problème comme le précise Monsieur Manuel : «Ce qu’on remarque c’est que les jeunes essaient énormément d’arrêter [de vapoter] et ils ne peuvent pas parce que la nicotine est trop forte. C’est ce qui ressort beaucoup de notre enquête. Mais aussi, à l’École secondaire Saint-Paul on a quand même 60% des jeunes qui ont déjà essayé de vapoter. C’est supérieur à la moyenne québécoise qui est normalement de 38%».
L’École secondaire Saint-Paul a établi un plan d’action afin d’aider les jeunes qui le désirent à arrêter de fumer ou de vapoter. Louis-Dominic Manuel nous présente une partie de ce plan : «Il y en a beaucoup qui le font seuls. Dans ce qu’on a vu, 43% des jeunes ont essayé d’arrêter tout seuls. La plupart du monde essaient d’y aller tout seul mais il va y avoir des rechutes. On a mis en place tout ça. Le plan d’action nous permet de mettre en place plein d’activités avec des organismes locaux pour accompagner le jeune».
Pour l’École secondaire Saint-Paul, le programme est déjà un succès en soi. «Le succès, c’est d’avoir réussi à aller chercher des jeunes et de nous montrer qu’ils sont pris avec ça. C’est ça le succès pour l’instant. Maintenant, ce qu’il faut faire, c’est de développer tout un accompagnement dans la cessation. C’est ce qu’il reste à faire, à construire».
Il reste dont à mettre sur pied le volet de l’aide à la cessation, volet qui n’est pas encore tout à fait créé. Les programmes de cessation sont en train de se faire et seront proposés aux jeunes très bientôt.