Conscient que les Québécois exigent des processus d’évaluation et de consultation fiables dans les dossiers en environnement, le candidat à la direction du Parti Québécois, Jean-François Lisée, s'est engagé, lors de son passage à Cacouna, à modifier le fonctionnement de ces processus et à renforcer la législation afin qu'ils se fassent dans le bon ordre.
Monsieur Lisée souhaite que les avis de projet et les études d’impacts se fassent avant le début des audiences du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE). Il propose donc une série de mesures afin de mettre en œuvre un mode de fonctionnement digne du 21e siècle.
Tout d’abord, il propose de modifier le Règlement sur l’évaluation et l’examen des impacts sur l’environnement pour y inclure une obligation d’évaluation de l’augmentation des gaz à effet de serre afin d’en tenir compte au moment des études d’impacts sur le territoire du Québec.
Puis, il veut mener les consultations du BAPE dans des lieux accessibles et à des moments convenables pour les participants afin de doter le BAPE d’un système de consultations publiques plus respectueux des groupes de citoyens.
Il souhaite également assurer un financement du BAPE pour permettre la participation des citoyens et groupes intéressés, ainsi qu'obliger les promoteurs à rendre public et accessible une version française de tous les documents déposés au BAPE.
Monsieur Lisée propose aussi d’interdire la conclusion d'ententes financières entre des corps publics et des promoteurs avant l'approbation d'un projet par le BAPE. Les élus conserveront, ainsi, leur liberté pour intervenir au nom de l’intérêt général des gens qu’ils représentent.
Finalement, il veut prendre l’engagement qu’aucune étape de projets majeurs d’infrastructure, dont la construction sera projetée à proximité de sites abritant des espèces en péril, ne pourra se faire avant une évaluation et une recommandation du BAPE.
Rappelons que Jean-François Lisée est présentement en tournée dans les régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie. Lors de son arrête à Cacouna, le 25 juillet dernier, il a rallié l’ancien député néo-démocrate de Montmangy-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, François Lapointe.