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Un réseau innovant unit 560 fermes pour réduire les pesticides

Photo: Courtoisie

Après trois années de collaboration, les fédérations de l’Union des producteurs agricoles (UPA) des régions de la Chaudière-Appalaches, du Bas-Saint-Laurent et de l’Estrie dressent un bilan plus que positif du projet « Réseau bio-conventionnel, plus d’échanges pour moins de pesticides ».

Ce projet novateur, qui misait sur la coopération entre productrices et producteurs agricoles en régie biologique et conventionnelle, a permis de mieux faire connaître des méthodes alternatives de gestion des ravageurs, des méthodes qui, à terme, visent à réduire l’usage des pesticides tout en assurant des récoltes saines et rentables.

Au total, ce sont 560 entreprises agricoles qui ont été directement sensibilisées et outillées grâce à cette initiative, sur les 800 personnes ayant participé aux activités du projet. Cette mobilisation a pris la forme de 20 séances d'information, 25 ateliers de discussion et 23 visites de démonstration sur le terrain. Des moments concrets pour partager des pratiques, apprendre des expériences des autres et surtout, passer à l’action.

Plusieurs thèmes cruciaux ont été abordés, notamment la lutte intégrée contre les ravageurs, les stratégies alternatives de désherbage, les risques liés aux pesticides, et les solutions de prévention, incluant le travail mécanique des sols. Le tout dans un esprit d’ouverture, de curiosité et de partage d’expertise.

Ce projet n’aurait pas vu le jour sans une impressionnante synergie régionale. En Chaudière-Appalaches, plusieurs partenaires ont contribué, dont FERTIOR, le Club conseil Beauce Agri-Nature, OptiConseils Chaudière-Appalaches, Agrinova, l’Organisme des bassins versants de Côte-du-Sud, l’ Organisme des bassins versants du Chêne, et le COBARIC.

Du côté du Bas-Saint-Laurent, on retrouve le Groupe conseil agricole de la Côte-du-Sud, JMP Consultants et le Groupe Pousse-Vert. En Estrie, le CETAB+ ainsi que le Club agroenvironnemental de l’Estrie ont apporté leur soutien.
 

L’initiative s’inscrit pleinement dans les objectifs du Plan d’agriculture durable 2020-2030, notamment en matière de réduction des risques liés à l’usage des pesticides. Elle a été rendue possible grâce au financement du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), via le programme Prime-Vert.

Mais au-delà des chiffres, c’est un modèle de collaboration et d’innovation qui émerge. Un réseau de partage d’expertise, maintenant bien établi, qui pourra servir de modèle dans d’autres régions du Québec.

Pour protéger les sols, la santé et l’environnement, chaque action compte et chaque réduction de pesticide également.
 

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