Histoire de montrer leur mobilisation, enseignants, membres du personnel de soutien et professionnels se donnaient rendez-vous, le 26 mai, pour un «tailgate» devant les bureaux de la Commission scolaire de la Côte-du-Sud (CSCS), avant d'aller rencontrer le conseil des commissaires à sa réunion régulière. Une manifestation festive avant de passer aux choses sérieuses à l'automne.
Près de 300 personnes ont répondu à l'appel de leur syndicat respectif pour dénoncer l'attitude patronale à la table de négociations. «Les offres patronales visent une seule chose : rentrer dans les coupures imposées par le gouvernement», lance Pascal Côté, président du Syndicat de l'enseignement de la Côte-du-Sud. Selon lui, une chose est claire, pour l'instant les parties sont aux antipodes l'une de l'autre, ajoute M. Côté
Depuis 2010, le gouvernement du Québec a imposé 1 milliard$ de coupures dans le système de l'éducation. Si le montant exact n'a pas encore été annoncé, on estime que la CSCS devra absorber encore près de 2 millions$ de compressions au cours de la prochaine année.
«Les coupures, on les sent dans nos écoles. Un exemple: on compte 20 classes à niveau triple dans le sud des MRC. C'est sûr que les services aux élèves sont touchés. Et d'ailleurs, les parents ressentent de plus en plus les effets des coupures» poursuit le président du syndicat des enseignants. La présidente du Syndicat Soutien Scolaire Bellimont (CSN), Martine Robichaud, abonde dans le même sens.
Même son de cloche du côté des professionnels de l'éducation qui ne peuvent répondre à tous les besoins des élèves en difficulté. «Ça nous serre le cur de penser que certains seront mis de côté» confie Jean-François Jomphe, vice-président du syndicat des professionnels. «Certains parents ont recours au privé, mais d'autres n'ont pas les moyens de s'offrir le service» dit-il.
Comme il n'y aura pas de règlement d'ici le 31 juin, la mobilisation reprendra de plus belle à l'automne, que l'ont prédit chaud.
Photo : De gauche à droite: Pascal Côté, président du Syndicat de l'enseignement de la Côte-du-Sud, Martine Robichaud, présidente du Syndicat Soutien Scolaire Bellimont et Jean-François Jomphe, vice-président du syndicat des professionnels englobant d'autres commissions scolaires de Chaudière-Appalaches.
Près de 300 personnes ont répondu à l'appel de leur syndicat respectif pour dénoncer l'attitude patronale à la table de négociations. «Les offres patronales visent une seule chose : rentrer dans les coupures imposées par le gouvernement», lance Pascal Côté, président du Syndicat de l'enseignement de la Côte-du-Sud. Selon lui, une chose est claire, pour l'instant les parties sont aux antipodes l'une de l'autre, ajoute M. Côté
Depuis 2010, le gouvernement du Québec a imposé 1 milliard$ de coupures dans le système de l'éducation. Si le montant exact n'a pas encore été annoncé, on estime que la CSCS devra absorber encore près de 2 millions$ de compressions au cours de la prochaine année.
«Les coupures, on les sent dans nos écoles. Un exemple: on compte 20 classes à niveau triple dans le sud des MRC. C'est sûr que les services aux élèves sont touchés. Et d'ailleurs, les parents ressentent de plus en plus les effets des coupures» poursuit le président du syndicat des enseignants. La présidente du Syndicat Soutien Scolaire Bellimont (CSN), Martine Robichaud, abonde dans le même sens.
Même son de cloche du côté des professionnels de l'éducation qui ne peuvent répondre à tous les besoins des élèves en difficulté. «Ça nous serre le cur de penser que certains seront mis de côté» confie Jean-François Jomphe, vice-président du syndicat des professionnels. «Certains parents ont recours au privé, mais d'autres n'ont pas les moyens de s'offrir le service» dit-il.
Comme il n'y aura pas de règlement d'ici le 31 juin, la mobilisation reprendra de plus belle à l'automne, que l'ont prédit chaud.
Photo : De gauche à droite: Pascal Côté, président du Syndicat de l'enseignement de la Côte-du-Sud, Martine Robichaud, présidente du Syndicat Soutien Scolaire Bellimont et Jean-François Jomphe, vice-président du syndicat des professionnels englobant d'autres commissions scolaires de Chaudière-Appalaches.
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