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Une assemblée thématique pour le 100e anniversaire de l'UPA de la Chaudière-Appalaches

Photo: Courtoisie

Quelque 150 personnes déléguées se sont réunies, au Centre Caztel de Sainte-Marie, dans le cadre de l’assemblée générale annuelle de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, afin de faire le bilan de l’année 2024 qui marquait les 100 ans d’histoire de l’Union. 

Sous le thème du 100e anniversaire de l’Union des producteurs agricoles, un panel de discussion, lors duquel deux productrices et deux producteurs ont été choisis, témoignaient de l’importance de l’Union dans leur secteur d’activités, ainsi que leurs motivations à s’impliquer.

Les quatre panélistes, Jean-Paul Tardif, président du Syndicat de l’UPA de Lévis, Ghyslaine Côté-Bélanger, productrice laitière à la retraite, Hervé Dancause, premier vice-président du Syndicat de l’UPA de L’Islet, et Mariette Gagnon, 2e vice-présidente des Producteurs de lait de la Chaudière-Appalaches-Nord, qui possèdent, tous, entre 15 et 30 ans d’expérience au sein de différentes instances de la Fédération et de ses syndicats affiliés, ont été les témoins directs d’événements qui ont marqué l’histoire de l’Union des producteurs agricoles, en plus de prendre activement part à d’importantes batailles syndicales.

Le président de l’UPA de la Chaudière-Appalaches, James Allen, a rappelé, lors de son allocution, et je cite :« que les batailles que l’Union devra mener au cours de la prochaine année, seront, notamment, en lien avec l’aménagement du territoire. Monsieur Allen a aussi insisté sur l’importance de mener ces combats tout en demeurant uni, considérant le déclin important du nombre d’agriculteurs au cours des dernières années, surtout, si l’Union veut encore être présente dans 100 ans».

De son côté, le président général de l’UPA,  Martin Caron, s’est adressé à l’assemblée en évoquant tout le travail effectué par l’Union. Il a énuméré bon nombre d’éléments qui comprennent plusieurs incohérences, dont les règles d’épandage, les bilans phosphores, le règlement sur les exploitations agricoles ( le REA) , les augmentations au niveau des superficies en culture et bien d’autres. Il a aussi rappelé l’importance de protéger les activités agricoles et de surveiller, de près, les fameux grands chantiers dont parle le gouvernement. Il a aussi insisté sur l’importance de l’aménagement du territoire, qui demeure au cœur des préoccupations, ainsi que sur la reconnaissance de la profession.

Quant aux opportunités à saisir, M. Caron a indiqué que la population du Québec augmentera de 10 % d’ici 2050 et de 28 % dans le reste du pays. Les producteurs d’ici sont capables de contribuer à nourrir la population de demain, rappelant, d’ailleurs qu’il faut cesser de simplement soutenir l’agriculture, mais qu’il faut plutôt investir.

Rappelons que la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches est une organisation syndicale professionnelle qui regroupe et représente les producteurs agricoles propriétaires des 5 500 fermes sur le territoire des dix MRC de la région administrative de la Chaudière-Appalaches et contribue à l’amélioration continue et durable de la qualité de vie de tous ses membres.

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