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Selon le dernier rapport annuel des directeurs et directrices de la protection de la jeunesse de partout au Québec, la DPJ de Chaudière-Appalaches a traité 7 607 signalements au cours de l’année 2021-2022, comparativement à 6 665 l’an dernier, ce qui représente une augmentation de 14,1 %.
Le nombre de signalements retenus est cependant de 2 431. Il s’agit donc d’une baisse des signalements retenus de 3,6 % comparativement à l’exercice 2020-2021.
Par ailleurs, le taux de rétention des signalements est de 31,96 % alors que l’an dernier il était de 37,8 % (nombre de signalements retenus versus le nombre total de signalements).
Selon le bilan, les signalements proviennent, encore cette année, en majorité des employés d’organismes publics (40 %) – les proportions n’ayant presque pas bougé par rapport aux années précédentes.
Le principal milieu de vie des enfants pris en charge par la DPJ demeure toujours le milieu familial (57,5 %) pour la région.
Rappelons que les DPJ régionales sont responsables d'intervenir lorsque la sécurité et le développement d'un enfant sont compromis.
« Il est primordial que les enfants et adolescents en détresse reçoivent le plus rapidement possible un suivi et des services qui correspondent à leurs besoins véritables. En nous arrimant plus étroitement avec nos partenaires de premières lignes, nous prenons encore mieux soin de nos enfants de Chaudière-Appalaches », a mentionné Mme Caroline Brown, directrice de la protection de la jeunesse du CISSS de Chaudière-Appalaches.
À l'échelle provinciale, à titre comparatif, les directrices et les directeurs de la protection de la jeunesse (DPJ) ont traité 132 632 signalements au cours de l'année 2021-2022, comparativement à 117 904 l'an dernier, ce qui représente une augmentation de 12,5 % et une moyenne de 363 situations d'enfants signalées par jour au Québec, soit 40 de plus que l'an dernier.
Source : CISSS de Chaudière-Appalaches
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