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Une chapelle veut imiter les pyramides, des cathédrales et les temples grecs antiques

Photographie de Léonie Lévesque, Parcours Fil rouge inc., juillet 2017.
La petite chapelle Notre-Dame-de-l'Assomption, située près du quai de Rivière-Ouelle.

Il se trouve à Rivière-Ouelle une chapelle qui ne sert plus de lieu de culte comme elle l'a fait pendant ses quelques 70 ans d'existence. L'édifice, dont la construction date de 1948, est en excellent état. Elle a fière allure du haut de la Pointe-aux-Orignaux, non loin du quai de Rivière-Ouelle, mais les us et coutumes des contemporains font qu'elle elle ne sert plus.

À l'échelle micro, comme pour quelques cathédrales d'Europe, aux temples grecs de la Méditerranée ou encore aux pyramides d'Égypte qui servent maintenant aux besoins du tourisme culturel mondial, la petite chapelle Notre-Dame-de-l'Assomption dans Kamouraska demande à la communauté de lui trouver une nouvelle vocation, une nouvelle raison d'être.

L'édifice modeste, qui relève du diocèse de Sainte-Anne, est un héritage, un don ancestral. Pour que son avenir soit mieux défini par et pour ses usagers potentiels, l'Église a engagé avec le concours de la MRC de Kamouraska et la Municipalité de Rivière-Ouelle une action de consultation publique. « Dans toute cette affaire, il y a une responsabilité vis-à-vis ceux et celles qui pourrait, éventuellement, revendiquer un droit d'héritage au nom de la société québécoise et de son patrimoine religieux » de mentionner Philippe Dubé, professeur de muséologie, Université Laval, et membre du Comité Ad hoc de la chapelle de Rivière-Ouelle.

À travers une préséance de débrouillage avec les premiers intéressés, c’est-à-dire les voisins immédiats de la chapelle et la communauté riveloise de proximité. Lors de cette tempête d’idées menée en mai 2016, cinq (5) orientations ont été dégagées par les commettants pour lui trouver un usage d’avenir, soit une maison communautaire multi-services, la sauvegarde du bâtiment en lui-même comme forme architecturale à conserver, un lieu dédié au renouveau spirituel, un centre d’interprétation de la nature et de la culture ou encore un pôle de création d’art actuel.

Partant de ces cinq thèmes, depuis le 24 juin l’exposition ITE MISSA EST est présentée au public, dans la chapelle même, dans le but explicite d’inviter les visiteurs à répondre à la question : qu’envisagez-vous comme nouvelle vocation pour ce lieu au passé religieux afin de lui donner une seconde vie ? Le public peut choisir une des cinq avenues possibles ou encore proposer un mélange de ces dernières. La cueillette des opinions exprimées est même possible via Facebook. Chapelle de la Pointe-aux-Orignaux

La consultation est réalisée avec la motivation d’aboutir avec un projet singulier et original qui saura se démarquer dans l’offre des services communautaires, qu’ils soient de nature culturelle, éducative, touristique, spirituelle, esthétique ou même sportive. « En somme, à l’échelle humaine, il n’y a pas de petit patrimoine ; c’est une question élémentaire de recyclage sociétal. » de compléter monsieur Dubé.

Un exercice de synthèse se fera plus tard cet automne
 

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