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Une forte majorité des agricultrices du Québec vivraient une surcharge mentale

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Une étude révèle que plus de 27% des femmes au Québec sont propriétaires ou copropriétaires des entreprises agricoles du Québec. 

Ce sondage réalisé par Léger pour le compte de la Fédération des Agricultrices du Québec (AQ) révèle que 90 % des agricultrices interrogées affirment vivre avec une charge mentale élevée ou très élevée et ont besoin d’aide!  C’est avec ce constat en toile de fond que les Agricultrices du Québec prennent la parole et lancent leur programmation 2024-25 afin d’améliorer la condition féminine agricole : tellementplus.ca

L’étude de Léger démontre clairement que les principales sources de stress qui sont à l’origine de la surcharge mentale pour plus de 90 % des femmes interrogées demeurent la gestion des tâches multiples, la pression pour la productivité, les problèmes financiers, les responsabilités familiales et les conditions climatiques. 

« Les résultats du sondage confirment ce que nos membres nous répètent depuis plusieurs années.  La situation est préoccupante et nous concerne tous et toutes, considérant le rôle fondamental et structurant que les femmes jouent dans le secteur de l’agriculture au Québec », affirme Mme Valérie Fortier, présidente des Agricultrices du Québec.

Les principaux points retenus par le sondeur sont que les répondantes déclarent occuper en moyenne 5,1 fonctions différentes au sein de leur entreprise agricole, que l’équilibre entre les tâches domestiques et professionnelles  est de 91 %, que la conciliation vie professionnelle et personnelle est de 87% et les conditions salariales à 78 % représentent davantage des défis pour les agricultrices qui ont des enfants dans leur foyer. Enfin, pour les agricultrices les plus jeunes dans la cible 18-34 ans, l’équilibre entre les tâches domestiques et professionnelles à 94 % et la conciliation vie professionnelle et personnelle à 92 % sont les défis les plus importants.
 

Prochainement, les agricultrices auront accès à des outils pour diminuer la charge mentale, faire face aux défis de l’entrepreneuriat et ainsi améliorer la condition féminine agricole.  Par exemple, en novembre prochain, les Agricultrices du Québec lanceront un outil pour chiffrer le « travail invisible »  ou tâches non rémunérées en agriculture.  Les données recueillies seront utilisées pour obtenir des informations genrées sur le travail invisible et pour documenter ce phénomène.

Fondée en 1987, la Fédération des agricultrices du Québec, dont le nom usuel est Agricultrices du Québec, est la seule organisation agricole du Québec dédiée exclusivement aux femmes de ce secteur.  L’organisation est composée de 10 syndicats d’agriculture régionaux qui prennent part aux décisions influençant le secteur agricole et à la condition féminine. 

Le 22 octobre prochain, dans notre émission quotidienne, une agricultrice de la région viendra nous entretenir sur la surcharge mentale des agricultrices.

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