Une production en constante progression

Le 21 juin dernier, des représentants du Syndicat de l’Union des producteurs agricoles (UPA) de L’Islet et de la Fédération de l’UPA de la Chaudière-Appalaches ont fait le point sur la situation en acériculture. La croissance de cette production est exceptionnelle depuis plusieurs années, notamment grâce aux outils dont se sont dotés les producteurs acéricoles.

Le président du Syndicat des producteurs acéricoles de la Côte-du-Sud, Luc Goulet, a affirmé que l’industrie se porte bien, alors que les exportations québécoises ont grimpé de 29 % en cinq ans et que les ventes totales ont augmenté de 75 % au cours de la même période. « La production de 148,2 millions de livres de sirop d’érable en 2016 constitue un record. Ensuite, la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec vient de confirmer que la Fédération des producteurs acéricoles du Québec et ses producteurs auront désormais le contrôle de l’émission de contingent », a poursuivi monsieur Goulet.
 

De plus, les producteurs seront, dorénavant, en mesure de mieux gérer la croissance des ventres, alors que l’an prochain, cinq millions d’entailles supplémentaires seront émises pour porter le contingent total à 48 millions d’entailles. Pour monsieur Goulet, ceci signifie de nouvelles entreprises et la consolidation d’entreprises déjà existantes, en plus de millions d’investissements dans les érablières. « Pour des régions comme la nôtre, c’est de la richesse supplémentaire et c’est aussi le maintien du Québec en tant que leader mondial acéricole », a-t-il assuré.

Même si les ventes de sirop ont été excellentes cette année et que les marchés sont en plein développement, les producteurs ont tout de même été inquiétés et froissés, en début d’année, lors de la publication du Rapport Gagné. Pour monsieur Doyon, ce rapport remet en question les mécanismes de mise en marché qui font le succès de nombreuses productions agricoles québécoises, dont celle du sirop d’érable.