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Une réprimande avec demande d'excuses est en route pour le CSSS de Kamouraska

La direction du CSSS de Kamouraska ne nie pas la véracité d'une situation déplorable survenue vers 2 heures, dans la nuit du 27 décembre, alors qu'une dame de 92 ans, après avoir reçu les traitements et la médication qui s'imposaient,  a été retournée de l'hôpital de La Pocatière en taxi au Domaine des Oblats, une résidence pour personnes âgées où elle réside. Toutefois, suite à une information annonçant qu'une plainte officielle contre l'établissement avait été déposée au CSSS de Kamouraska par la famille le 13 janvier, il s'avère que ce ne serait pas le cas actuellement.

La Commissaire locale aux plaintes et à la qualité des services, madame Alice Bélanger a expliqué à notre service de nouvelles qu'en date du 13 janvier et après vérification faite auprès de sa collaboratrice, aucune plainte relative au cas rapporté précédemment n'a été reçue au CSSS de Kamouraska par qui que ce soit et par quelconque moyen; que ce soit; par téléphone, par courriel ou par lettre.

Madame Bélanger explique : « Toute plainte reçue est traitée selon les procédures et le processus prévu par la loi sur les Services de Santé et de Services Sociaux (L-SSSS). Lorsqu'un avis est reçu, immédiatement, un accusé de réception est retourné sous forme de lettre. Pour tous les cas, nous avons l'obligation de garder la confidentialité sur les dossiers des usagés et aujourd'hui, le 13 janvier à 13 h 26, je peux vous affirmer que le CSSS de Kamouraska n'a pas à aller de l'avant dans les dispositions de la loi que j'ai citée. »

Joint par téléphone, le neveu de la dame au cœur de la controverse, un résident de Drummondville, a confirmé avoir composé une plainte destinée à demander des excuses et un engagement pour qu'un tel comportement en pleine nuit et par temps froid ne se produise plus jamais pour quiconque. La communication devait être envoyée par courriel mardi, mais l'homme dit qu'un problème informatique a empêché la livraison du message. L'avis devrait entrer au bureau de madame Bélanger dès ce mercredi.

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