C'est à l'aube de la 14e édition de Gala du Prix Saint-Pacôme que son président fondateur Jacques Mayer s'est éteint subitement. L'homme considéré comme un visionnaire et un avant-gardiste avait mis sur pied en 2001, avec un groupe de collaborateurs, la Société du roman policier.
Encore la semaine dernière, monsieur Mayer se préparait activement au lancement de son premier roman, un polar. L'événement devait se tenir dans l'après-midi du 3 octobre. C'était un projet qu'il chérissait depuis longtemps.
Pour la présidente actuelle, madame Louise Chamberland, le départ de Jacques Mayer tourne une page de l'histoire de la Société du roman policier, et c'est avec beaucoup de tristesse qu'elle déplore cette perte pour Saint-Pacôme et la littérature policière québécoise.
Depuis la mise en place du Prix Saint-Pacôme, le genre littéraire policier a pris de l'ampleur au Québec et partout dans le monde. Grâce à lui, Saint-Pacôme peut être fière de porter le nom de Capitale du roman.
Né au Caire en Égypte en 1941 et diplômé de la Sorbonne, monsieur Mayer adorait lire et écrire. Il a travaillé de nombreuses années, et dans différents pays, pour la compagnie International Paints. Au moment de prendre sa retraite, il avait choisi de s'établir à Saint-Pacôme avec son épouse.
Les membres de la famille invitent les parents et amis à se joindre à eux pour un rituel religieux qui aura lieu le vendredi 18 septembre à 11 h au Complexe Funéraire Marius Pelletier de La Pocatière. Jacques Mayer laisse dans le deuil son épouse bien-aimée Suzanne Hudon, ses filles Marie-Hélène, Muriel, Vanessa et Catherine ainsi que ses petits-enfants Matthew, Harry et Simon.
Le conseil d'administration de la Société du roman policier tient à offrir ses plus sincères condoléances aux familles Mayer et Hudon. Toutes leurs pensées sont tournées vers eux.