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Voitures électriques : l'objectif de 2035 critiqué pour son coût élevé

Crédit photo: Jean Carbonneau

La Fédération canadienne des contribuables monte au front et presse le premier ministre François Legault d’abandonner son projet d’interdire la vente de voitures neuves à essence et au diesel d’ici 2035.

Cette sortie survient alors que le gouvernement du Québec vient d’assouplir sa stratégie pour inclure, désormais, les véhicules hybrides non rechargeables dans ses objectifs de transition énergétique. Une décision perçue comme un aveu d’échec par la Fédération.

Selon Nicolas Gagnon, directeur Québec de l’organisme, ce changement démontre que le plan initial est irréaliste. « En ajoutant les hybrides, monsieur Legault reconnaît que son plan ne tient tout simplement pas la route », a-t-il affirmé. Il estime que ce virage coûtera une fortune aux contribuables québécois et réclame l’abandon pur et simple de l’interdiction.

Malgré cet ajustement, le gouvernement Legault maintient son objectif soit celui d’interdire complètement la vente de véhicules neufs à essence d’ici 2035. Et ce, tout en imposant une cible de 32,5 % de ventes de véhicules électriques dès 2026, bien au-delà de la cible fédérale fixée à 20 %.

Cette politique s’inscrit dans le cadre de la Norme sur les véhicules zéro émission, qui oblige les constructeurs automobiles à vendre un quota croissant de véhicules électriques ou hybrides rechargeables, sous peine de lourdes pénalités.

La Fédération s’appuie sur des données de Ressources naturelles Canada qui évaluent à 300 milliards de dollars les coûts liés à cette transition, notamment pour adapter les infrastructures et le réseau électrique.

« Ce plan est complètement déconnecté de la réalité. Les familles n’ont pas les moyens d’en absorber les coûts. Monsieur Legault doit reculer avant qu’il ne soit trop tard », a conclu Nicolas Gagnon.

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