Le vol à l'étalage est un phénomène qui n'existe pas seulement dans les grands centres urbains. Ce fléau qui coûte énormément cher à l'entreprise privée est également bien présent en région.
Dans notre dernière édition, on rapportait l'arrestation de cinq personnes pour vol à l'étalage au supermarché Maxi de Montmagny en l'espace d'une seule semaine.
L'Oie Blanche a voulu en savoir davantage sur ce phénomène et en connaître l'impact en proposant une entrevue avec la direction de ce supermarché.
À la lumière des réponses obtenues, force est de constater que le vol à l'étalage et ses répercussions ne sont pas les sujets de prédilection des gens d'affaires. «Malheureusement, les informations que vous demandez étant de nature hautement concurrentielle, nous n'accorderons pas d'entrevue sur le sujet. Effectivement, le vol à l'étalage est un problème sérieux et de ce fait, nous utilisons diverses stratégies pour contrer ce fléau et appréhender les personnes qui commettent ces crimes dans nos magasins. Vous comprendrez que nous ne pouvons pas commenter sur ces stratégies, ni sur les détails de ces appréhensions», a répondu Mme Geneviève Poirier des relations publiques du groupe Loblaw.
1% du chiffre d'affaires
Du côté de son concurrent, le magasin Coop IGA Extra de Montmagny, son directeur, M. Luc Houde, n'a également pas voulu préciser l'ampleur du phénomène au sein de son entreprise. «Ça fait partie de la réalité du commerce de détail... Ce que l'on intercepte, on peut le mesurer, mais pas ce qu'on n'intercepte pas», a-t-il commenté.
Au magasin Canadian Tire de Montmagny, on connaît bien ce phénomène également. «C'est réel et c'est au quotidien, mais on n'a pas de pouvoir là-dessus», a mentionné M. Benoît Gendron, gérant du magasin. Selon M. Gendron, il y a différents types de voleurs. «Il y en a qui font ça pour le trip, d'autres pour la revente et il y a aussi des professionnels», mentionne