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Bernard Généreux souhaite également une enquête parlementaire sur les contrats octroyés à la firme McKinsey

Alors que les partis d'opposition à Ottawa veulent forcer la tenue d'une enquête parlementaire sur les contrats octroyés par le gouvernement fédéral à la firme McKinsey, le député conservateur de Montmagny-L'Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Bernard Généreux abonde dans le même sens que son chef, Pierre Poilievre, et estime que le temps est venu pour un tel exercice afin d'éclairer la situation.

«Au sujet de la firme américaine McKinsey, il est temps pour les libéraux de faire preuve de transparence et de dévoiler l'ampleur de tous les contrats octroyés, non seulement à cette firme, mais aussi à d'autres, particulièrement celles données sans appels d'offres. Ce n'est probablement que la pointe de l'iceberg», a déclaré M. Généreux à CMATV Nouvelles.

Rappelons que, la semaine dernière, Radio-Canada a publié un article concernant le fait qu'Ottawa a octroyé (depuis l'arrivée des libéraux au pouvoir en 2015) 30 fois plus d'argent à cette firme que les conservateurs de Stephen Harper.

«La motion que nous allons déposer va obliger le gouvernement à rendre publics tous les documents, tout le bilan du travail, tout l'argent impliqué, toutes les conversations, tous les textos, les courriels», a expliqué le chef de l'opposition et rapporté par Le Devoir.

En somme, sous le premier ministre conservateur, pendant son règne, 2,2 M$ ont été donnés à la firme McKinsey, alors que, pour les libéraux de Justin Trudeau, le montant se chiffre à 66 M$ en sept ans. Uniquement, pour la période 2021-2022, le gouvernement Trudeau leur a octroyé plus de 32 M$.

Notons au passage que la célèbre firme a refusé de répondre aux questions de Radio-Canada concernant ses différentes implications et ententes avec Ottawa et que le gouvernement fédéral n’a également pas répondu aux journalistes de la Société d’État sur le sujet…

Le chef conservateur n’a d’ailleurs pas fermé la porte pour une éventuelle commission d’enquête publique sur cet épineux dossier.

«On va commencer avec un comité parlementaire. Dépendant de ce qu’on apprendra, peut-être qu’il va être nécessaire d’avoir d’autres enquêtes pour nous donner la vérité», a soutenu mardi dernier, Pierre Poilievre et rapporté par Le Devoir.

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