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Grève du personnel scolaire de la Côte-du-Sud


À l’instar de leurs collègues membres du Front commun, le personnel scolaire du Centre de services scolaire de la Côte-du-Sud est en grève pour une période de 7 jours à compter de ce vendredi 8 décembre. Malgré quelques mouvements à certaines tables de négociation, il reste encore beaucoup de points à régler selon le Front commun, notamment aux tables sectorielles où l’on discute des conditions de travail des différents corps d’emploi.

Pour Pascal Côté, président du Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud, la présidente du Conseil du trésor, le Premier ministre et le ministre de l’Éducation ont la fâcheuse habitude de négocier dans les médias et par Twitter. « On comprend qu’ils tentent de faire tourner l’opinion publique contre nous par cette tactique, mais ça ne fonctionne pas », d’avancer M. Côté. « S’ils veulent vraiment régler avant Noël, ils doivent se concentrer où se passe la véritable négociation, c’est-à-dire à la table de négociation » de renchérir M. Côté.


Pour Valérie Syvrais, vice-présidente du Syndicat du soutien scolaire Bellimont, il est urgent d’améliorer les conditions de travail si on veut attirer et garder le personnel. « L’écart entre les conditions de travail et la rémunération avec le privé ne cesse de croître. Il y a un sérieux coup de barre à donner » d’expliquer Mme Syvrais. « La pénurie de personnel frappe autant les employés de soutien que le personnel enseignant. Sans un important redressement, la pénurie ne fera que s’accentuer » d’ajouter Mme Syvrais.

Le président du Syndicat des professionnelles et professionnels de l’éducation de Chaudière-Appalaches, M. Jean-François Jomphe, se dit tout de même optimiste pour obtenir un règlement avant Noël. « Oui il y a encore beaucoup à faire, tant sur le plan salarial que sur le plan des conditions d’exercice, mais ce n’est pas insurmontable » d’affirmer M. Jomphe. « Cette séquence de sept jours de grève démontre à quel point nous sommes motivés à obtenir un règlement à la hauteur des aspirations de nos membres » de conclure M. Jomphe.

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