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Inflation et coût de la vie : Le PQ réitère l'urgence d'augmenter le salaire minimum à 18 $/l'heure

Le député de Matane-Matapédia, Pascal Bérubé, tenait lundi à envoyer un message clair : il faut cesser de regarder les travailleurs et les travailleuses s’appauvrir sans agir et il faut rapidement augmenter le salaire minimum à 18 $ de l’heure au Québec.

«Il y a quelques jours, le 3 janvier, les grands patrons avaient déjà gagné le salaire annuel du travailleur moyen. C’est gênant ! Et c’est surtout injustifiable de tolérer de telles iniquités dans une société riche et développée comme la nôtre», a d’emblée déclaré le député péquiste.

En bref

-Le Parti Québécois réitère son engagement et demande au gouvernement caquiste de hausser graduellement le salaire horaire minimum des Québécois jusqu’à 18 $ afin de lutter contre l’appauvrissement des travailleurs.

-Le Parti Québécois dénonce les inégalités de revenus croissantes et le manque de gestes concrets pour y remédier.

Alors que l’inflation a appauvri grandement les familles québécoises tout au long de l’année 2022, les actions du gouvernement ont été trop timides pour aider de manière durable les travailleurs québécois, particulièrement les moins fortunés. 

«Avec le salaire minimum actuel à 14,25 $ l’heure, ce qui équivaut à environ 27 000 $ par année, personne ne peut vivre dignement. Le premier ministre l’a d’ailleurs reconnu lui-même, que ce n’était pas réaliste. Même en tenant compte des timides hausses du salaire minimum de son gouvernement au courant des dernières années, on est loin d’atteindre un revenu décent, vu l’augmentation fulgurante du coût de la vie ces derniers mois. Pensons seulement à la hausse du prix des aliments : on parle de 1000 $ pour cette année, en 2023. C’est sans mentionner le prix de l’énergie et des logements!  Depuis trop longtemps, on laisse des dizaines de milliers de Québécoises et de Québécois vivre sous le seuil du revenu viable. Pourtant, tous leurs métiers sont nécessaires au bon fonctionnement de notre société. Aucune personne travaillant à temps plein ne devrait vivre dans la pauvreté au Québec. C’est bien beau donner des chèques, mais ça ne réglera pas le fond du problème», a conclu Pascal Bérubé.

 

Source : Aile parlementaire du Parti Québécois

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