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Le bronze «Hibou-nid» de Riopelle à l'honneur dans le hall du pavillon de l'Espace citoyen à Montmagny

Jean Laberge, de Gestion Laberge, Daniel Laprise, industriel, Marc Laurin, maire de Montmagny, Julie Rousseau, présidente du conseil d'administration du Musée de l'accordéon et Huguette Vachon, compagne des 16 dernières années de Jean Paul Riopelle entourent le bronze «Hibou-nid» dans le hall du pavillon communautaire Espace citoyen de Montmagny

Trois mécènes de Montmagny ont permis l'acquisition du bronze «Hibou-nid» de Riopelle par le Musée de l'accordéon, qui voulait participer au 100e anniversaire de Riopelle. Ce printemps, le maire de Montmagny, M. Marc Laurin, a proposé au Musée de faire l'acquisition d'une œuvre du grand maître et, en compagnie de la conseillère Mireille Thibault, ils ont participé à la recherche de financement, en collaboration avec Mallette services conseils. La sculpture a été acquise de Mme Huguette Vachon, compagne des 16 dernières années de l'artiste. L'œuvre trône maintenant dans le hall d'entrée de l'Espace citoyen à Montmagny, hall récemment renommé «Laberge, Laprise et Lechasseur» pour souligner l'apport des trois mécènes qui sont Gestion Laberge, Daniel Laprise, industriel et Michel Lechasseur et Nathalie Ménard du restaurant À la Rive.

Pour le Musée de l'accordéon, cette acquisition devient à la fois un investissement et un legs important à toute la communauté puisqu'elle demeurera exposée à Espace citoyen pour une période d'au moins 20 ans.

Le bronze «Hibou-nid» de Jean Paul Riopelle a été conçue en 1972 puis coulée en bronze en 2010. Mme Vachon nous raconte son histoire. «Jean Paul avait quelques sculptures. Certains des plâtres, des terres chamottées. La terre chamottée c'est une terre un peu rouge, granuleuse, que Jean Paul utilise pour sculpter. C'est sculpté avec ses mains. La plupart du temps il travaillait avec ses mains et un couteau pour, tout à coup, couper un dos ou quelque chose comme ça. Mais c'est beaucoup fait avec ses mains. Donc, cette terre, Jean Paul l'avait vraiment mis dans le jardin à Saint-Cyr-en-Arthies parce que ça s'appelle «Hibou-nid» et les oiseaux allaient se percher sur l'œuvre. Vous voyez, il y a deux trois bâtons. Et c'était plein de cacas d'oiseaux, cette terre-là quand on l'a fait fondre en bronze. Alors c'était vraiment une pièce faite pour un jardin».

L'œuvre est maintenant offerte à la vue des visiteurs au pavillon communautaire Espace citoyen de Montmagny.

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