Aller au contenu

Le comité organisateur du Salon du livre de Cap-Saint-Ignace doit annuler la 5ième édition

Affiche du Salon du livre de Cap-Saint-Ignace et photo de Mme Stéphanie Bush


«C’est avec un immense regret que nous vous annonçons l’annulation du Salon du livre de Cap-Saint-Ignace pour l’édition 2024.» C’est ce qu’a publié sur les réseaux sociaux le comité organisateur de la 5ième édition du Salon du livre qui devait se tenir les 3 et 4 mai 2024.

Contactée à cet effet par CMATV, Mme Stéphanie Bush du comité culture et patrimoine de la municipalité de Cap-Saint-Ignace et du comité du Salon du livre, a expliqué les raisons de cette décision en mentionnant qu’elle avait envoyé, au mois d’octobre dernier, des invitations à plusieurs maisons d’éditions et à des écrivains pour qu’ils participent à cette nouvelle édition. Elle avait remarqué une baisse du nombre d’inscriptions dans les éditions précédentes. Par contre, cette année le comité n’a reçu que 16 confirmations sur une possibilité de 50 participations.


«Cette décision découle principalement d'un faible taux de participation des auteurs puisque nous n'avons que 16 inscriptions à la mi-février sur une possibilité de 50. D'abord, on a décidé d'annuler la journée du dimanche dans le but de concentrer la clientèle à la journée du samedi. Sauf qu'un salon du livre organisé autour d'environ 15 écrivains, on a trouvé que ce ne serait pas très attractif pour le public. En plus, notre salon se déroulait en même temps que le Salon du livre de Mirabel et deux semaines après le gros Salon de Québec. Toutes ces raisons sont suffisantes pour nous empêcher de recevoir des réponses rapides d'écrivains et de maison d'éditions pour accepter de participer aux activités de notre salon .», a dit Mme Bush, en ajoutant que «Nous sommes en réflexion afin de trouver des idées et adaptations créatives. De nombreuses questions se posant, notamment celle de savoir s'il est possible d'organiser cet évènement tous les deux ans ou de changer carrément sa date. Vraiment on a cherché à comprendre les raisons de la réticence à participer des auteurs et des maisons d'éditions au salon. Désormais, les écrivains choisissent les salons et les activités culturelles ou ils peuvent présenter leurs productions littéraires.»

Madame Stéphanie Bush a révélé les prochaines étapes visant à maintenir ce genre d'activité culturelle. « On a réfléchi aussi à d'autres alternatives. Faire plus des journées thématiques et des ateliers d'écriture, par exemple, organiser une journée jeunesse et inviter nos écoles locales pour rencontrer des jeunes écrivains et découvrir leurs romans. En fait, on est en recherche d'autres formules qui pourraient attirer l'attention des lecteurs.»

 

Commentaires