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Marc Laurin demande au Conseil municipal de se pencher sur la prochaine augmentation du salaire des élus

Alors que le maire de Lévis, Gilles Lehouillier et les 15 autres élus du conseil municipal lévisien ont voté lundi soir dernier pour plafonner leur hausse salariale à 2 % pour l’année 2023, le maire de la capitale de l’oie blanche, Marc Laurin a quant à lui demandé au Comité des finances de la ville - comité qui comprend tous les élus magnymontois - de se pencher sur leur prochaine augmentation salariale.

Selon la règlementation en vigueur à la Ville de Montmagny, les élus locaux auraient droit à une indexation de leur salaire basée sur l’indice des prix à la consommation (IPC), soit 6.9 % ( selon Statistique Canada) pour la prochaine année. 

« J’ai demandé aux conseillers et conseillères de réfléchir sur la question, car, moi, personnellement, je ne voudrais pas qu’on se rende au montant de l’IPC, bien que la règlementation interne le permet », a exprimé M. Laurin, conscient de la situation économique qui prévaut actuellement dans la belle province.

Toujours selon les propos du maire, pour ce faire, les élus devront voter une modification au règlement concerné si, bien entendu, ils décident, à l’instar de leurs pairs de Lévis, d’obtenir une augmentation moindre que l’actuel indice des prix à la consommation…

Voici par ailleurs le salaire des élus magnymontois pour l'année 2022:

Maire

Salaire : 68 920,35 $
Allocation: 17 546,00 $

Total : 86 466,35 $    

Conseiller(ère) :

Salaire : 18 775,89 $

Allocation : 9 387,95 $

Total :28 163,84 $

À noter que, pour le maire suppléant, un salaire additionnel de 5 411,11 $ est octroyé pour cette tâche, et ce, en plus d'obtenir une bonification de l'allocation inhérente à cette fonction temporaire, pour un total de 38 116,66 $ par année.

Rappelons qu'en 2018, l'administration Langevin avait convenu de maintenir le ratio de 1/3 du salaire des échevins magnymontois par rapport à celui du maire - ratio établi par la Loi sur le traitement des élus municipaux ayant par contre été abrogée, mais qui demeure néanmoins la norme dans la plupart des municipalités du Québec.

Qui plus est, le gouvernement fédéral, rappelons-le, avait annoncé en décembre 2017 qu'il abolirait les crédits non imposables sur les allocations de dépenses, et ce, à partir de 2019, entraînant ainsi, une diminution passablement importante du salaire alors qu'un rattrapage était jadis jugé nécessaire…

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