Dans sa récente entrevue mensuelle, ayant eu lieu le 16 décembre dernier à l’émission Bonjour Côte-du-Sud animée par Michel Montminy, la députée provinciale locale, Mme Marie-Proulx a déclaré que l’actuel projet pour doter le terrain multisport Laprise adjacent à l’école secondaire Louis-Jacques-Casault d’un dôme amovible n’était pas son préféré.
Selon elle, la priorité devrait être placée sur le projet de Complexe culturel et sportif et en santé durable évalué entre 30 et 40 M$.
« Je dois t’avouer que ce n’est pas mon projet préféré ! Moi, je n’aurais pas fait ça, mais pas du tout ! En ce moment, il y a un projet sur la table qui suscite l’unanimité qui est celui du Complexe sportif et je pense qu’il faut miser là-dessus. Le projet doit être au cœur de toutes les priorités. Tout le temps qu’on a pris pour monter le projet (dôme), on ne l’a pas pris pour celui du complexe qui n’avance pas actuellement. Donc, il faut que celui-là avance, car, moi, j’y crois et, moi, c’est ce que je veux et j’appuie ce projet-là à 100 % ! », a expliqué Mme Proulx.
Cette dernière se demande d’ailleurs – concernant le projet du dôme – si la population a été consultée, et si elle appuie la démarche.
« Si la population appuie ce projet-là, même si ce n’est pas mon préféré, je vais l’appuyer, ce n’est pas grave, mais il faut que la population appuie le projet, mais je ne sais pas si elle le fait actuellement », a précisé la députée.
Pour l’instant, Mme Proulx estime que le dossier du dôme amovible doit être analysé par le ministère concerné et que sa priorité demeure le Complexe culturel et sportif en santé durable, cependant, il y aurait, selon elle, encore beaucoup de travail à faire par les intervenants de la région pour que ce dernier chemine.
Concernant, maintenant le dossier des drapeaux en lambeaux qui flottent sur plusieurs écoles de la région, Mme Proulx estime que c'est le devoir du Centre de Services scolaire de la Côte-du-Sud de s'organiser pour que toutes les écoles sous son autorité puissent changer le plus rapidement possible les drapeaux usés.
« Le Centre de Services scolaire a le devoir de fournir des drapeaux de qualité et, s'ils sont brisés, de les enlever et de les remplacer au plus vite, car il en va de notre représentation et de notre fierté et de notre sentiment d'appartenance au Québec, et, ça, c'est important ! », a conclu la députée Proulx.