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Marie-Eve Proulx s'explique concernant les nombreux départs de son bureau

Lors de son passage vendredi dans les studios de CMATV, la députée-ministre, Marie-Eve Proulx s'est expliquée concernant l'article de jeudi du Journal de Québec, où il était question des nombreux départs et congédiements de son bureau ainsi que du climat toxique qui y règnerait.

D'entrée jeu, la ministre Proulx n'a pas voulu commenter particulièrement chaque cas ayant été mis en lumière par le journaliste Marc-André Gagnon, et ce, dit-elle, par respect pour les individus concernés.

La députée a cependant affirmé qu'elle travaillait toujours pour l'intérêt supérieur des citoyens de la région, et bien entendu pour tous les citoyens des régions dont elle était responsable comme ministre, avant de faire cette déclaration : « Depuis que je suis ministre, mes convictions sont tellement fortes pour aider les régions, je suis passionnée ! Pis pour ça, quand on est passionnée et qu'on voit tout le travail qu'il y a à faire, ça nous prend une équipe de qualité – une équipe en qui on peut avoir confiance, pis qui ont envie d'aller de l'avant avec nous là-dedans, dans ce changement profond qu'on s'apprête à faire, tant pour notre belle région ici, la Côte-du-Sud que pour l'ensemble des régions comme ministre. Donc, c'est ce que je peux dire là-dessus en ce moment, pis de monter une équipe, des fois ça peut prendre du temps ! ».

Questionnée ensuite à savoir si elle était une personne très exigeante, Mme Proulx a déclaré qu’elle n’était pas très exigeante, mais bien seulement exigeante en raison de son rôle puisqu’elle estime que c’est important de bien démarrer les projets dans le cadre de ses fonctions.

Concernant les déclarations des députés du Parti Québécois voulant que le territoire couvert par la ministre était trop grand – Chaudière-Appalaches, Bas-Saint-Laurent et Gaspésie Iles-de-la-Madelaine – ce qui pourrait expliquer en partie le roulement de personnel hors-norme de cette dernière, Marie-Eve Proulx a balayé du revers de la main ces propos en assurant que ce n’était pas le cas, mais que pour mener à bien son mandat, ça prenait une équipe de qualité et de haut niveau afin de répondre à toutes les demandes.

Pour la députée-ministre, le Parti Québécois s’est servi de l’article du Journal de Québec afin de se faire du capital politique.

« Évidemment, le Parti Québécois dès qu’il peut trouver une façon de tirer sur nous, il le fait puisqu’ils sont que neuf députés, il faut se le rappeler, contrairement à nous où on a eu beaucoup de gains au cours de la dernière élection, donc c’est vraiment électoraliste et politique comme réaction, pis ils sont en droit de le faire puis ils ont eu une belle porte avec la nouvelle qui est sortie », a expliqué Marie-Eve Proulx.

Soulignons cependant, à titre comparatif, que l’actuel député de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, le conservateur Bernard Généreux a sensiblement la même équipe de travail depuis 2015 et que son prédécesseur, François Lapointe, élu avec la vague orange de 2011, n’a seulement eu qu’un changement dans son personnel, et ce, durant l’entièreté de son mandat de quatre ans…

En ce qui concerne le projet de Complexe sportif et culturel et de santé durable, la députée Proulx reconnait que le 10 000 000 $ à aller chercher est un défi, mais qu’en contrepartie, elle croit que le milieu est assez dynamique pour trouver ce montant.

« C’est un défi, moi, je le reconnais à 100 %, là je suis très pragmatique, mais je suis convaincu qu’on est capable d’arriver à faire ça à Montmagny si on se mobilise (…) ce complexe sportif va attirer des jeunes familles, donc, ça va être des nouveaux payeurs de taxes, donc les coûts vont diminuer automatiquement, c’est un effet domino que ça aura, ce sera très positif », avant d’ajouter que dans plusieurs régions qui ont construit un complexe sportif, notamment Lévis et Victoriaville et dans la région de l’Abitibi-Témiscamingue, la population a augmenté en raison de l’attractivité de l’arrivée d’une telle infrastructure.

Rappelons qu’au sujet du financement du Complexe sportif et culturel et de santé durable, le maire de Montmagny, M. Rémy Langevin, dans un texte de Diane Gendron publié vendredi sur le site de L’Oie blanche, a déclaré que la Ville serait obligée d’imposer une taxe spéciale de 5 % afin de financer le projet…

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