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Dossier Bombardier La Pocatière : les libéraux Norbert Morin et Jean D'Amour sous pression

Suite à la récente exclusion du projet de Réseau express métropolitain (REM) par la Caisse de dépôt et placement du Québec, la division ferroviaire de Bombardier n'aura bientôt plus de travail pour ses travailleurs québécois.

Voilà pourquoi lundi matin en conférence de presse à l'Hôtel de Ville de La Pocatière, les élus du Kamouraska, Yvon Soucy et Sylvain Hudon, le représentant des travailleurs de l'usine Bombardier, Mario Guignard et un représentant des fournisseurs, Bruno Morin ont clairement indiqué qu'ils voulaient du travail pour les travailleurs de l'usine de La Pocatière avant que celle-ci soit obligée de mettre à pied à moyen et court terme près de 300 employés, soit la moitié de ses salariés.

Ils ont ainsi interpellé le premier ministre Philippe Couillard, suite à ces récents propos sur de potentiels projets, et lui demandent une rencontre rapide pour préciser ce qu'il envisage pour l'usine Bombardier et l'avenir de ses travailleurs.

Rappelons que le premier ministre a récemment affirmé qu'il allait trouver du travail pour l'usine de La Pocatière prolongement de la ligne AZUR actuelle que de l'obtention de contrats pour répondre au développement de nouvelles lignes de transport collectif, comme la ligne rose du Métro de Montréal, désormais une priorité pour le gouvernement Couillard.

Par contre, l'échec du REM et le refus d'imposer un pourcentage de contenus local dans sa construction ont ébranlé la confiance que les élus locaux ont envers le gouvernement libéral.

Bruno Morin, de l’entreprise Graphie 222, représentant des sous-traitants lors de la conférence, n’a pas eu des mots tendres envers l’actuel premier ministre du Québec, en mettant en doute ses compétences, ses connaissances et son savoir-faire dans le domaine de l’économie, ce qui n’a visiblement pas plu au député libéral de Côte-du-Sud, Norbert Morin qui était sur place.

Extrait Norbert Morin

Quant au ministre responsable de la région du Bas-Saint-Laurent et député de Rivière-du-Loup/Témiscouata, Jean d’Amour, présent également sur place, il croit que les élus locaux et les représentants ont mal saisi les propos du premier ministre, mais refuse toute de même de mettre de la pression supplémentaire sur celui-ci afin de garantir un contrat gré à gré.

Extrait Jean d’Amour

Pour le député conservateur de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Bernard Généreux qui était sur les lieux, le refus d’exiger un pourcentage de contenus local dans ce type de projet, est un non-sens de la part de Québec…

Extrait Bernard Généreux

Quoi qu’il en soit, l’alarme a été sonnée du côté des représentants du Kamouraska.

À savoir maintenant si Philippe Couillard acceptera de les rencontrer afin peut-être de leur assurer un contrat de gré à gré — pour ainsi rassurer les travailleurs de Bombardier et du même souffle, l’économie de la région.

C’était José Soucy pour CMATV Nouvelles à La Pocatière.

 

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