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Le PCQ présente un projet de loi pour mettre fin à la gestion par décret de l'état d'urgence sanitaire

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La députée conservatrice d'Iberville, Mme Claire Samson, a présenté mercredi à l'Assemblée nationale son premier projet de loi visant à modifier la Loi sur la santé publique afin que cesse le renouvellement par décret de l'état d'urgence sanitaire.

« Ce projet de loi obligerait l'Assemblée nationale à débattre et approuver démocratiquement, par au moins les deux tiers des députés, tout renouvellement de l'état d'urgence sanitaire pour une période maximale de 30 jours », a expliqué la députée conservatrice par voie de communiqué.

Pour le chef conservateur québécois, c'est assez !

« La gestion par décret a assez duré. Ça fait près de 19 mois que François Legault concentre tous les pouvoirs entre ses mains. Jamais un premier ministre du Québec n'a imposé autant de décisions unilatérales. Le temps est venu de remettre la démocratie québécoise en marche », a déclaré Éric Duhaime.

Soulignons que les conservateurs proposent cette législation alors que le premier ministre Legault pourrait proroger la session parlementaire dès jeudi.

« Avant de commencer une nouvelle session, l'opération “Dernier droit” de François Legault, il importe de repartir sur de nouvelles bases plus démocratiques et davantage respectueuses de nos institutions. L'état d'urgence sanitaire est injustifié dans le contexte actuel et est de plus en plus instrumentalisé à des fins partisanes », a déploré monsieur Duhaime.

La députée conservatrice suggère donc de procéder rapidement à l’adoption de son projet de loi avant la prorogation.

« On est prêt à collaborer avec les quatre autres partis en vue de tourner la page et préparer un plan de sortie de crise sanitaire », a conclu madame Samson sur la question.

Rappelons également que mercredi matin à la Commission des institutions, les députés de la CAQ ont rejeté la proposition de la députée d’Iberville, Claire Samson, de tenir des consultations publiques au sujet du passeport vaccinal obligatoire.

Cette dernière s’appuyait dans sa demande sur une pétition de 120 000 signataires.

« Aucun respect pour les 120 000 qui ont signé la pétition. Aucun débat sur la plus liberticide des mesures jamais imposées de notre vivant », a conclu Éric Duhaime.


 

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