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Malgré une année déficitaire, l'Everest dresse un bilan positif de sa première saison

L'entraineur-chef ici, Simon Olivier en compagnie du président de l'Everest, Pierre Bouffard a beaucoup appris durant la saison et est très enthousiaste pour le futur de l'Everest.

C'est mardi matin au Café Bistro Au Coin du Monde qu'avait lieu la conférence de presse concernant le bilan de la première saison de l'Everest de Côte-du-Sud de la Ligue junior AAA.

D'entrée jeu, l'entraineur-chef et directeur-général de l'équipe, Simon Olivier a avoué qu'il aurait aimé remporter plus de victoires durant la saison tout en se rendant plus loin dans les séries, mais celui-ci a tout de même atteint l'objectif de rendement fixé par l'organisation pour la première saison en jouant pour une moyenne de 500, soit une fiche de 24 victoires, 23 défaites et un match nul.

Si ce dernier a apprécié sa première année comme entraineur-chef de l'Everest en ayant par ailleurs été nommé meilleur entraineur du circuit par ses pairs pour la dernière saison, Simon Olivier a toutefois vécu quelques frustrations comme directeur-général, notamment par le fait que certains joueurs n'ont pas adhéré à la philosophie mise en place par l'organisation, et également parce que des joueurs ont refusé se s'aligner pour l'Everest, ayant d'autres choix pour leur carrière respective.

Questionné à savoir pourquoi de telles situations étaient arrivées, l'entraineur-chef a tout simplement répondu que l'organisation, bien qu'ayant eu une bonne première saison, était encore en train de travailler sur sa crédibilité et son attractivité pour attirer des joueurs de qualité et, qu'éventuellement, le calibre des jeunes athlètes évoluant pour l'Everest devrait s'améliorer.

Il y a également eu des joueurs qui, au courant de la saison, on fait le saut dans la Ligue junior majeure, ce qui a affaibli l'équipe, même si Simon Olivier est fier du cheminement parcouru par ces derniers.  

« Nous ne sommes plus à l'époque où le joueur se présentait sans broncher lorsqu'il était repêché, comme dans mon temps, maintenant, nous devons cruiser et séduire le jeune afin qu'il vienne jouer pour nous autres, ce qui est un défi supplémentaire, » d'expliquer Simon Olivier. 

Qu'à cela tienne, l'entraineur-chef a beaucoup appris durant la saison et est très enthousiaste pour le futur de l'Everest.

Des assistances décevantes selon l'organisation

Selon le président de l'Everest, Pierre Bouffard, le déficit pour la première saison, même si le bilan financier n'est pas encore achevé, serait d'approximativement 25 000 $.

Ce dernier a expliqué qu'il était normal pour une équipe d'expansion d'avoir certains manques à gagner considérant tout l'équipement à se procurer pour faire rouler la machine, toutefois, selon lui, le déficit aurait possiblement été moindre, voire absent, avec de meilleures assistantes.

En effet, sans vouloir blâmer qui que ce soit, M. Bouffard a admis que la moyenne de partisans dans les estrades était d'environ 370 personnes, soit 130 personnes manquantes de l'objectif fixé au préalable qui était, rappelons-le, de 500 partisans en moyenne pour les matchs locaux.

Ainsi, pour amener plus de partisans dans les estrades, l'organisation de l'Everest songe à abaisser le prix des billets de 2 $, passant donc de 12 à 10 $, tout en misant sur un meilleur plan de marketing. Les matchs pourraient aussi être gratuits pour les moins de 12 ans, mais rien n'est encore confirmé en ce sens.

L'autre déception pour l'équipe, toujours selon Pierre Bouffard se situe au sujet des commandites où certaines bandes de l'aréna magnymontoise n'ont pas trouvé preneurs, ce qui se résulte bien entendu par un autre manque à gagner qui aurait sans nul doute aidé à combler le déficit.

À ce sujet, sans préciser les détails, le président de l'équipe a affirmé que des négociations devraient avoir lieu entre l'Everest, la Ville de Montmagny et les autres utilisateurs de l'aréna afin d'améliorer le système de publicité en lien avec les bandes de l'édifice sportif.

Concernant l'objectif fixé d'attirer et de maintenir des jeunes ici, il est, selon Pierre Bouffard, encore trop tôt pour statuer sur ledit objectif, cependant, tout est en place avec les écoles et les entreprises du secteur afin que l'opération soit couronnée de succès.

« D'ici 5 à 7 ans, nous serons en mesure de constater le travail accompli, » a conclu le président de l'Everest, Pierre Bouffard, visiblement confiant pour l'avenir de l'organisation.

 

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