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Noyades à Saint-Raphaël : Une poursuite de près d'un demi-million de dollars

Nous apprenions, ce jeudi 12 juillet, sous la plume de Kathleen Frenette du Journal de Québec, que les parents de Mélissa Prévost, l’une des 2 filles emportées par le courant sur la Rivière-du-Sud, à Saint-Raphaël, plus précisément dans le secteur du «rocher blanc», en début d'après-midi le 15 juillet 2015, ont intenté une poursuite de 470 000 $ contre ceux qu’ils estiment responsables du décès de leur fille.

Rappelons que deux jeunes filles, Jennyfer Pichette-Mercier, 12 ans, de Saint-Raphaël et Mélissa Prévost, 14 ans, de Saint-Vallier se sont noyées dans les eaux de la rivière du Sud à Saint-Raphaël-de-Bellechasse. Les deux jeunes filles sont décédées de traumatismes à la suite de leur passage dans les chutes de la rivière. Le rapport du coroner soutient que les décès étaient évitables.

En avril 2017, au palais de justice de Montmagny, se tenait l’enquête publique du coroner afin d’apprendre, par les témoins du drame, les éléments ayant conduit à ce que la tragédie arrive.

Le rapport du coroner Andrée Kronström, qui a mené l’enquête publique, stipulait que l’animatrice qui accompagnait le groupe de quatre jeunes en était à sa première animation, qu’elle n’avait pas la formation nécessaire et la certification lui permettant d’assurer la sécurité du groupe à sa charge.

De plus, cette dernière n’aurait pas respecté l’autorisation accordée par les parents, dans le cadre du projet Coopérative jeunesse de services (CJS) qui est chapeauté par la Fabrique entrepreneuriale, de se rendre au Parc des chutes d’Armagh et d’avoir changé la destination de façon improvisée pour le site du rocher Blanc à St-Raphaël de Bellechasse, qu’elle ne connaissait pas.

De fortes pluies étaient tombées dans les 24 heures précédant l'accident. Ces pluies ont augmenté considérablement le niveau de l'eau, avec un débit et un courant plus fort qu'à l'habitude.

Selon l’article du journal, en plus de poursuivre l’animatrice qui avait la responsabilité des deux jeunes filles, les parents de Mélissa réclament des dommages au Carrefour Jeunesse emploi de la MRC de Bellechasse, au Mouvement des amis de la Rivière-du-Sud et à la Société de portefeuille Algonquin Power.

À la suite de la mort de Mélissa, la mère aurait sombré dans une dépression, étant incapable de travailler pendant deux ans alors que les autres membres de la famille conserveraient des séquelles de cette tragédie.

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