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Reconnue à l'échelle pancanadienne, L'ÉcoRéussite pourrait être implantée ailleurs au pays

Le directeur d'école, Sylvain Tremblay, à gauche, reçoit la plaque remise par Yves St-Maurice, d'ÉdCan, lors d'une cérémonie de reconnaissance le 19 octobre à l'école de la Colline de Saint-Paul.

Depuis sa mise en place en 2011, le programme de persévérance scolaire ÉcoRéussite engrange les prix et les distinctions à tous les niveaux. Récemment s’ajoutait la reconnaissance pancanadienne du réseau ÉdCan (Éducation Canada) pour ce projet innovant et tellement inspirant qu’il pourrait être implanté ailleurs au pays. 

L’ÉcoRéussite a en effet été sélectionné parmi 13 projets afin de participer au programme de recherche «Faire durer l’action innovante», annonçait le représentant du réseau, Yves St-Maurice, lors d’une cérémonie qui s’est déroulée à l’école de la Colline de Saint-Paul.

Pendant une semaine, le chercheur André Rebeiz du réseau ÉdCan a recueilli les données sur place afin de mesurer la possibilité d’exporter ou d’adapter ce projet dans d’autres écoles et salles de classe à l’échelle du pays. Est-ce que le lien commun sera la lutte au décrochage scolaire ou la ruralité? C’est à voir.

Plus spécifiquement, le chercheur a pour mission d’identifier comment les éducateurs ont réussi à élever le taux de réussite en français de manière exceptionnelle en cinq ans. «Avant l’application du programme dans le pôle 6 (Saint-Paul), les notes en français étaient de 50% en 4e année. Depuis, elles ont grimpé à 98% toutes matières et tous niveaux confondus, indique le directeur d’école, Sylvain Tremblay.

La recette du succès

L’ÉcoRéussite consiste en un programme de partenariat réunissant l’école, la famille et la communauté et ayant pour objectif de travailler sur la réussite en français ainsi que sur l’accompagnement des parents. Le premier projet ciblait les 0-8 ans. Avec le second, on élargit la cible aux 0-24 ans, pour englober les jeunes parents afin qu’ils puissent être en mesure de préparer leurs enfants à l’école.

Les actions mises en branle ont permis d’augmenter la fréquence d’intervention en français en dehors de l’école et ont eu un impact sur la motivation des élèves à apprendre la lecture, résume M. Tremblay. «Ce projet n’aurait pas eu le même succès si les enseignantes avaient refusé d’ouvrir leurs classes à la communauté», souligne le directeur d’école.

Mentionnons, en terminant que le réseau ÉdCan a remis un montant de 5000$ à la Commission scolaire de la Côte-du-Sud pour la poursuite de l’ÉcoRéussite.

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