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Selon le syndicat de l'enseignement local, la Commission scolaire de la Côte-du-Sud manque de respect envers les citoyens dans son projet de regroupements d'élèves de 6e année

Depuis la semaine dernière, les conseils d’établissement de certaines écoles primaires de Bellechasse sont saisis de projets visant à regrouper les élèves de 6e année dans des écoles secondaires.

Pour le Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud (SECS-CSQ) la Commission scolaire de la Côte-du-Sud a manqué fondamentalement de respect envers ses enseignantes et enseignants ainsi qu’envers les parents et la communauté, en plus de passer outre à ses obligations légales en voulant aller de l’avant avec cette initiative.

« Ces projets ont été élaborés en secret par des directions d’écoles en faisant notamment fi des procédures clairement établies concernant les projets éducatifs et les plans de réussite » de déclarer M. Pascal Côté, président du Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud (CSQ).

Jeudi dernier, le Syndicat de l’enseignement de la Côte-du-Sud a d’ailleurs demandé un moratoire sur ces projets afin qu’ils soient élaborés en tout respect des encadrements et processus de consultation prévus à la Loi sur l’instruction publique.

L’article paru dans le journal La voix du Sud, dimanche matin, annonçant publiquement un projet de regroupement obligatoire pour les élèves de 6e années du pôle 2 à l’école secondaire de Saint-Charles a donc été très mal reçu par le syndicat.

« Actuellement nous ne jugeons pas de la valeur de ces projets, mais nous pouvons certainement juger l’approche irrespectueuse de la Commission scolaire, » a ajouter M. Côté.

Rappelons que le projet éducatif des écoles doit contenir les orientations pour améliorer la réussite des élèves. Surtout, il est élaboré avec la participation des élèves, parents, enseignantes et enseignants ainsi que des autres membres du personnel de l’école.

Pour le SECS, il  s’agit ainsi d’une obligation fondamentale de concertation entre les différents acteurs du milieu qui a été volontairement escamotée par les directions des écoles concernées.

« On parle d’un document fondamental pour l’école. Ça ne se fait pas sur le coin d’une table et ça ne se modifie pas au gré des saisons. L’analyse de la situation de l’école et l’actualisation du projet éducatif sont des exercices qui demandent du temps et qui doivent être faits avec rigueur, en toute transparence. Avant d’aller de l’avant avec un projet de regroupement, il est clair qu’il faut revoir le projet éducatif des écoles concernées », a conclu M. Côté.

 

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