Aller au contenu

Un candidat conservateur demande de repousser les élections fédérales en raison d'une fête religieuse : Bernard Généreux ne s'y oppose pas

Selon le Journal de Québec, les élections fédérales, qui doivent avoir lieu le 21 octobre prochain, pourraient être repoussées d'une semaine en raison d'accommodements religieux réclamés par des Juifs orthodoxes, dont un candidat conservateur.

En effet, Chani Ayreh-Bain, candidat du Parti conservateur du Canada dans la circonscription d'Eglinton-Lawrence à Toronto en Ontario ainsi qu'un électeur de York Centre, Ira Walfish ont conjointement demandé en juin dernier à Élection Canada que le prochain scrutin fédéral, prévu pour le 21 octobre prochain, soit à une date ultérieure.

La raison est simple, c'est que du 20 au 22 octobre se tient cette année la fête biblique Shemini Atzeret et que l'élection du 21 octobre prochain pourrait empêcher des dizaines des milliers de Juifs hassidiques canadiens de vivre pleinement cette importante fête juive.

Ces derniers demandent ainsi à la juge Ann Marie McDonald de statuer rapidement, car le rendez-vous électoral approche à grands pas, et ce, dans un peu plus de trois mois. 

« Tout le monde au tribunal a reconnu que la date limite était fixée au 1er août. Nous nous attendons donc à une décision très bientôt », a dit Michael Mostyn, président-directeur général de B'nai Brith Canada et rapporté par le Journal de Québec.

 

Contacté par CMATV Nouvelles sur la décision de son collègue conservateur de demander un report d’une semaine des élections, le député de Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup, Bernard Généreux n’a pas semblé dérangé par cette demande, car il juge que l’important, c’est que les gens puissent être en mesure de voter.

« Élections Canada se charge de s’assurer que tous puissent aller voter. Dans tous les cas, j’espère que les deux parties s’entendent parce que tous doivent pouvoir participer au processus démocratique, » a-t-il déclaré à CMATV Nouvelles.

Requestionné, ensuite, s’il était oui ou non en accord avec la demande de son collègue et pourquoi, le député a tout simplement répondu qu’il n’avait pas à être en accord ou non avec le geste de celui-ci.

« Je n’ai pas à être en accord ou non avec sa demande. Sa démarche lui appartient et je n’ai pas à en juger, » a conclu Bernard Généreux.

Rappelons qu’à une élection fédérale, il est possible pendant la majeure partie de la campagne électorale, d’aller voter aux bureaux d'Élections Canada de chaque circonscription au pays, et ce, sans parler des bureaux de vote par anticipation qui précèdent de 10 à 7 jours, la journée de l’élection générale…  

Commentaires