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Michel Forget estime avoir mené une bonne campagne

Michel Forget entouré de sa garde rapprochée.

À quelques jours du scrutin au Café Bistro Au Coin du Monde à Montmagny, Michel Forget, candidat du Parti Québécois en Côte-du-Sud a dressé son bilan de campagne.

M. Forget qui est à sa troisième campagne électorale croit avoir mené sa meilleure campagne à vie, et ce, en raison de son expérience et de la bonne performance de son chef, Paul Saint-Pierre Plamondon. Selon ses commentaires, il aurait senti un effet PSPP sur le terrain.

« Plusieurs citoyens m’ont interpellé par courriel ou de vive voix à l’effet qu’ils revenaient au Parti Québécois, après avoir appuyé la CAQ en 2018 », a-t-il déclaré.

Michel Forget, qui, selon plusieurs observateurs locaux, est celui qui maîtrise le mieux ses dossiers, a profité de sa dernière tribune pour lancer une flèche au candidat caquiste, Mathieu Rivest, en affirmant que ce dernier a tenu essentiellement le même discours que Marie-Eve Proulx concernant les enjeux locaux, plus spécifiquement dans le dossier du Pavillon de médecine vétérinaire.

« Force est de constater que, durant cette campagne, le candidat de la CAQ nous a apporté les mêmes réponses insatisfaisantes que nous donnait Marie-Ève Proulx et que le gouvernement a alloué 100 M $ (dans le dossier de la médecine vétérinaire) à un comté traditionnellement associé au Parti Québécois (Rimouski) », a rappelé celui qui dit être un régionaliste et un amoureux de la Côte-du-Sud.

Voici par ailleurs un résumé des engagements pris par Michel Forget dans divers domaines au courant de la campagne électorale.

• Étendre les heures d'ouverture des blocs opératoires pour rattraper les retards liés au délestage ;
• Abolir pour de bon le recours aux agences de placement privées et réintégrer les travailleurs ;
• Abolir le temps supplémentaire obligatoire (TSO) ;
• Abolir les horaires de faction pour les ambulanciers ;
• Financer massivement les organismes communautaires à la mission (460 M$ par année) ;
• Investir massivement (3 G$ par année) pour les soins à domicile ;
• Protéger les programmes particuliers des cégeps publics en région ;
• Diminuer l'analphabétisme en offrant une compensation financière pour les formations ;
• Instaurer la PasseClimat, un titre de transport annuel (365 $) donnant un accès illimité à tous les réseaux de transport en commun au Québec (autobus, métro, tramway, traversiers)
• Rétablir la subvention à l'achat d'un véhicule électrique neuf à 8000 $ ;
• Augmenter à 80 % des coûts d'achat et d'installation le soutien financier à la mise en place d'infrastructures de recharge dans les bâtiments existants ;
• Aider celles et ceux qui en ont réellement besoin via une allocation de 1200 $ (pour revenus inférieurs à 50 000 $) ou de 750 $ (pour revenus entre 50 000 $ et 80 000 $) ;
• Compléter le réseau des CPE pour avoir, enfin, un enfant une place ;
• Créer 25 000 logements sociaux en 5 ans ;
• Cibler la régionalisation de 50 % des nouveaux arrivants ;
• Lever les barrières fiscales qui dissuadent les gens de 60 ans et plus à demeurer au travail.

« Côte-du-Sud doit cesser de reculer et doit se mettre à avancer. Plusieurs dossiers n'ont pas avancé au cours des quatre dernières années. On parle ici de reculs et d'occasions manquées. Ainsi, pour moi, la question de l'urne au Québec est « Voulez-vous une opposition forte ? », et la question de l'urne dans Côte-du-Sud est « Qui est le mieux outillé pour vraiment représenter la population ? », a conclu Michel Forget.

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