Marc Bélanger et Harold Guillemette célèbrent leur arrivée sur le mont Whiteface dans les Adirondacks (état de New York), la destination finale d'un projet étalé sur six ans.
Perchés sur la cime du mont Whiteface, dans les Adirondacks (état de New York), Harold Guillemette, de Berthier-sur-Mer et Marc Bélanger, résidant de Lévis originaire de Saint-Jean-Port-Joli, avaient toutes les raisons du monde de sabrer le champagne en cette journée mémorable du 9 octobre.
Le duo venait alors de compléter sa ronde des 115 plus hauts sommets de plus de 4000 pieds du nord-est américain. Ils ont mis six ans, par étapes, à accomplir cette odyssée montagneuse, réalisée à ce jour par très peu de Québécois.
Malgré la brume et le temps froid, qui sévissaient alors, les deux hommes ont savouré ce moment intense avec un sentiment de fierté et la grande satisfaction d’avoir relever le défi. Et pour cause, les deux randonneurs ont parcouru 1250 km de marche et plus de 71 396 mètres de dénivelé montés dans les Appalaches.
Amoureux de la montagne et des beaux paysages, les deux amis ne s’étaient pas fixés d’objectif bien précis au départ lors de leur première expédition. Ils ont d’abord gravi les 48 plus hauts sommets des White Mountains au New Hampshire. En 2012, ils font une parenthèse et changent de direction pour le toit de l’Afrique, le Kilimandjaro. Par la suite, les randonneurs retournent aux États-Unis où ils s’attaquent aux 67 sommets de la New England, incluant les 46 plus hautes montagnes des Adirondacks. «C’est à ce moment-là qu’on a commencé à croire qu’on pourrait relever le défi» raconte M. Guillemette. Selon ses dires, la section la plus difficile fut celle des Adirondacks, la contrée la plus sauvage et la plus éloignée.
Et c’est pas fini!
Outre la passion qu’ils ressentent pour le trekking, Harold Guillemette et Marc Bélanger retirent de cette expérience que la persévérance est un gage de succès. Maintenant qu’ils sont devenus des randonneurs aguerris, les deux hommes rêvent à d’autres cimes : les monts Groulx (dans le nord du Québec) à l’été 2017 et, plus tard, le mont Mitchell (le plus haut sommet des Appalaches avec ses 2037 mètres d’altitude) en Caroline du Nord et le mont Springer en Géorgie.
Pas mal pour des hommes qui ont dans la quarantaine et la cinquantaine. Précisons que dans la vie de tous les jours, Harold Guillemette enseigne l’éducation physique à l’école l’Étincelle de Saint-Charles-de-Bellechasse et que Marc Bélanger est comptable à la SAAQ.
En avril prochain, les deux randonneurs prendront toute la mesure de leur exploit quant ils recevront leur certificat des 46 ADK (Adirondacks) et des 115 de la Northeast.
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