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Bonjour Côte-du-Sud - Vendredi 2 fev 2018

En manchettes

1- Marcel Miville de Sainte-Perpétue écope de 54 mois de pénitencier pour des agressions sexuelles sur une mineure
2- Formaca est à un mois d'entrer dans ses nouveaux quartiers
3- L'Élan collectif soutient l'école Saint-Nicolas de Montmagny afin de fabriquer une serre
4- Le Véhicube du Grand défi Pierre Lavoie s'arrête à l'école Saint-Nicolas de Montmagny

Et Coté Sport

5- Plusieurs matchs ce week-end dans nos ligues de hockey régionales

1- C'est jeudi matin au palais de justice de Montmagny que Marcel Miville 57 ans de Sainte-Perpétue a reçu sa sentence de par le juge Sébastien Proulx concernant deux chefs d'agression sexuelle sur deux mineures, ainsi qu'un de voie de fait, accusations où il avait dernièrement reconnu sa culpabilité.
Les agressions sexuelles commises pas Marcel Miville se sont déroulées entre 2011 et 2016 et presque exclusivement sur une des jeunes filles, allant de jeux sexuels jusqu'à des relations sexuelles complètes. Pour l'autre victime, il s'agit d'attouchements et de violence physique.
Dans le prononcé de la sentence, le juge Proulx a pris en considération les agressions sexuelles à répétition sur la victime, le fait que le coupable créait volontairement les occasions afin d'être seul avec celle-ci (actes planifiés), par le fait également que Miville entretenait une culture du silence envers la jeune fille, en menaçant notamment de se suicider s'il y avait dénonciation, et des nombreux effets négatifs que les multiples agressions sexuelles ont causés à la victime qui, d'ailleurs, a encore de la difficulté à s'intégrer adéquatement dans la société, vivant aujourd'hui plusieurs problèmes d'ordre psychologique.
Le juge a également relevé dans l'énoncé de la sentence, le fait que Marcel Miville affirmait être en amour avec la jeune fille alors que le sentiment n'était aucunement réciproque du côté de la victime.
« C'était l'amour de ma vie », a mentionné le coupable lors de ses rencontres d'évaluation en lien avec son comportement sexuel. Par ailleurs, Miville a admis, lors des dites rencontres qu'il ressentait encore ce sentiment pour elle, tout en ne remettant pas en question ce ressentit, et ce, même lorsque l'évaluatrice lui a expliqué qu'une jeune fille n'ayant pas entamé son adolescence ne pouvait consentir de façon libre et éclairée, à des contacts sexuels avec un homme de son âge.
Selon le magistrat, le coupable n'a ainsi aucunement réalisé à juste titre que ses actes étaient de natures anormales avec la victime et il semble incapable d'introspection sur la question. Le risque de récidive demeure donc présent dans son cas.
Par contre, le juge a également pris en considération dans son jugement, le passé de Marcel Miville qui a eu une enfance difficile dans un environnement où la sexualité y était débridée, en conséquence néfaste pour son développement, puisqu'il a été lui-même victime d'attouchements sexuels de par son père, par la conjointe de celui-ci, et victime d'avoir participé malgré lui à des activités sexuelles avec ces derniers.
Il aurait aussi été à de multiples fois témoin de relations sexuelles dans le cadre d'échange de couples dans la maison, et ce, avec de trop jeunes femmes pour son père. De plus, le paternel de Miville aurait très souvent été violent envers lui en l'ayant frappé à plusieurs reprises avec une ceinture tout en l'ayant aussi humilié en public, notamment, en l'ayant attaché avec des menottes pour aller boire au bar du village.
Pour le procureur de la couronne, Me François Doyon-Gascon qui demandait 7 ans d'emprisonnement pour les crimes commis par Miville, la peine imposée par le juge Proulx le déçoit un peu, toutefois, il comprend qu'il y avait dans ce dossier, des facteurs atténuants, notamment l'enfance difficile du coupable qui a assurément pesé dans la balance.
Il ne poussera ainsi pas le verdict en appel, car, dit-il, « la peine d'emprisonnement de 4 ans et demi avec les nombreuses ordonnances que le coupable devra respecter fera en sorte qu'il ne devrait pas recommencer, ce qui gardera la société en sécurité. C'est quand même des gestes d'une très grande gravité, » a conclu le procureur.
C'est donc les menottes aux poings que Marcel Miville 57 ans de Sainte-Perpétue est parti pour l'ombre au pénitencier, et ce, pour une période de 54 mois.
Il sera d'emblée inscrit au registre national des délinquants sexuels et devra aussi subir un prélèvement d'ADN tout en s'abstenant de communiquer avec les victimes et leur famille, d'être toujours minimalement à deux kilomètres de l'endroit où elles demeurent, d'une interdiction d'être pour les prochains dix ans dans un endroit public en présence de personnes âgées de moins de 16 ans, d'avoir un emploi qui pourrait le placer en situation d'autorité sur des personnes également âgées de moins de 16 ans ainsi que de suivre une thérapie ou un programme sur ses comportements passés lors de son passage dans le système carcéral canadien, etc.
À la sortie du journaliste du palais de justice de Montmagny, un des membres masculins de la famille de Marcel Miville présent, s'est approché du représentant de CMATV et l'a pointé en tenant sa cigarette entre ses deux doigts, et ce, à environ 3 pouces de son visage, en le menaçant de faire bien attention à ce qu'il allait écrire sur le sujet. Le journaliste a alors répliqué qu'il ne ferait que répéter la vérité, ce qu'il faisait dans le cadre de son travail.
Celui-ci a alors rétorqué que Miville était un membre de sa famille et que le journaliste présent gagnait sa vie sur le dos des autres tout en répétant à deux autres reprises que celui-ci était mieux de faire attention à ce qu'il allait écrire.
Le journaliste a alors demandé qu'elles seraient les fameuses conséquences qu'il aurait à subir après avoir écrit la vérité. C'est alors qu'une altercation verbale a éclaté entre les deux hommes et que le ton de la conversation a monté de plusieurs crans. Cependant, aucune empoignade physique n'a eu lieu, malgré les menaces que le journaliste a reçues de l'individu en question.
CMATV Nouvelles ne portera pas plainte à son endroit, mais tient tout de même à rappeler que le journaliste était dans son droit de couvrir un tel événement et agissait en toute légalité selon les standards journalistiques de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec et de la loi en vigueur au Québec.

2- Il y a déjà un peu plus d'un an, l'entreprise adaptée Formaca annonçait son désir d'établir ses quartiers à l'ancien expodrome Boulet. La bonne nouvelle, c'est que le projet majeur est sur le point de se réaliser, alors que les travaux d'aménagement vont bon train. En effet, Formaca prévoit déménager ses activités au 23, avenue Sainte-Brigitte Nord durant la relâche, soit du 5 au 9 mars prochain.
D’ici là, les travaux se poursuivent pour aménager des espaces de travail favorisant le bien-être de tous les employés. C’est d’ailleurs l’objectif qui a poussé l’entreprise à quitter ses locaux actuels, devenus trop exigus suite à une croissance rapide de ses effectifs.
Fenestration généreuse, espaces communs conviviaux, postes de travail repensés, rien n’est laissé au hasard pour y arriver.
Rappelons que Formaca emploie une soixantaine de personnes dont plus de 50 personnes vivant avec des limitations physiques ou intellectuelles, favorisant ainsi leur insertion sociale.
L’organisme collabore également avec plusieurs entreprises manufacturières de la région et de l’extérieur, étant désormais considéré comme une fierté pour Montmagny et ses environs en raison de sa mission à caractère social.

3- L’Élan collectif est fier d’annoncer qu’un projet émanant de l’école Saint-Nicolas de Montmagny sera soutenu par l’organisme. En effet, l’école primaire a récemment demandé du soutien financier afin de fabriquer une serre destinée à recevoir les semis de légumes qui garniront le potager scolaire cet été.
La contribution de l’Élan collectif couvrira donc l’achat des matériaux et des équipements entrant dans la composition de la serre, et ce, pour un montant total de 865,16 $. L’organisme désire ainsi saluer les efforts des enseignantes Josée Bouchard et Mélanie Carbonneau qui, pour une deuxième année, initient leurs élèves à la culture de plusieurs légumes et quelques fruits.
Ce projet permet un contact privilégié avec le jardinage et sensibilise les jeunes au travail que représente la production de la nourriture, en plus de développer de précieuses compétences. Cette initiative inculque donc des notions de respect et d’autonomie alimentaire aux jeunes.
Rappelons que cette contribution financière provient du fonds constitué grâce à la collecte de textiles dans les MRC de Montmagny et L’Islet. L’Élan collectif invite d’ailleurs les organisations et les individus à déposer une demande de soutien pour tout projet en lien avec à ses secteurs d’intervention. La procédure pour ce faire se trouve au elancollectif.ca/appel-de-projets.

4- Ce sont des élèves gonflés à bloc qui ont reçu mardi dernier le 30 janvier la visite du Véhicube du Grand défi Pierre Lavoie à l’école Saint-Nicolas de Montmagny dans le cadre de la Tournée des écoles primaires du Grand défi Pierre Lavoie (GDPL).
L’équipe d’animateurs composée d’une kinésiologue, d’une nutritionniste ainsi que de deux professeurs d’éducation physique ont accueilli chaleureusement tous les élèves dans le gymnase de l’école pour une présentation dynamique du projet et pour également commencer la journée par une bonne séance d’activité physique! Leur message : rappeler aux élèves l’importance de bouger plus et de manger mieux!
Au cours de la journée, les jeunes ont eu la chance de participer à une activité de Zumba, d’entraînement ou de yoga. De plus, à tour de rôle, chaque classe est montée à l’intérieur du Véhicube afin de vivre l’atelier « Mangez mieux », une activité virtuelle et interactive pour en apprendre davantage sur la saine alimentation, ainsi que l’atelier « Bougez plus », une séance d’activité physique sur vélos stationnaires.
Pendant ce temps, La Tournée mini cube s’arrêtait au CPE Le Farfadet de Montmagny pour rencontrer les enfants de 18 mois à 5 ans – comme quoi, il n’est jamais trop tôt pour prendre conscience de l’importance d’adopter de saines habitudes de vie!
Rappelons que depuis novembre 2008, l’équipe de La Tournée se rend aux quatre coins du Québec pour visiter des écoles primaires dans le but de motiver les jeunes à adopter un mode de vie plus sain et à s’inscrire au défi des Cubes énergie qui se tient au mois de mai. Cette tournée en est à sa dixième édition cette année.
Pour en savoir davantage sur La Tournée des écoles primaires par Le Véhicube, il suffit de visiter le https://cubesenergie.com/fr/ecole-primaire-du-quebec/pages/vehicube.

SPORT

5- Trois parties auront lieu ce vendredi 21h dans la LHCS-Molson Canadian. Tout d’abord, le CIEL FM de Trois-Pistoles sera du côté de Saint-Jean-Port-Joli pour y affronter le 95 Pavage Jirico, ensuite, Le Giovannina de Sainte-Marie sera à Saint-Damien pour tenter de vaincre le Plastique Moore, et finalement, les Seigneurs de La Pocatière seront dans la capitale de l’oie blanche afin d’affronter le Décor Mercier.
Samedi 19h30, les Seigneurs de La Pocatière seront du côté de leur voisin, l’Impérial,  pour tenter de leur arracher une victoire. À 20h, le 95 sera du côté de Trois-Pistoles pour leur 2e match en deux jours contre le CIEL FM et Montmagny sera en visite à Saint-Charles pour se mesurer aux Éperviers.
Dans la LHOM maintenant, dimanche le 4 février 15h, Physio optimum affrontera le Groupe MG. Il s’agit de la seule rencontre du circuit Croteau de la fin de semaine.
Quant aux Canotiers, ils affronteront samedi à 19h15 à Bellechasse, le Lafontaine.

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