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Certaines plaignantes du docteur Rancourt auraient donné des informations erronées dans leur témoignage avec le syndic

Il sera de retour en cour le 8 septembre prochain.

Selon un article du Journal de Québec de mardi au sujet de la radiation provisoire de l’omnipraticien de Montmagny, Jean-François Rancourt par le Collège des médecins, l’avocat de ce dernier, maître Marc Dufour, s’oppose à cette radiation urgente puisqu’il juge que son client a déjà, devant le tribunal, pris des engagements clairs dans ses conditions de remise en liberté, notamment, par la promesse de ne plus pratiquer.

Par contre, le syndic estime que lesdites conditions du docteur  Rancourt pourront être revues dès sa prochaine parution, ce à quoi maître Dufour a répliqué que la radiation provisoire pourrait être demandée si les conditions de liberté venaient à changer en ajoutant que la plainte sur la radiation n’est pas corroborée et que des patientes auraient donné des dates et des informations erronées dans leur témoignage avec le syndic.

Le syndic n'a pas tardé à riposter en précisant que les erreurs de dates de rendez-vous étaient uniquement de quelques semaines tout en soulignant que les dossiers de plaintes remontaient à plusieurs années, ce qui expliquerait les réponses données.

Rappelons que l'omnipraticien de 56 ans de Montmagny avait reconnu à la fin du mois de mai dernier, sa culpabilité d'attouchements aux parties intimes d'une dame souffrante, ce qui avait causé une onde de choc dans la communauté magnymontoise.

Jean-François Rancourt fait présentement face à 10 chefs d'agressions sexuelles sur autant de patientes âgées de 20 à 40 ans, pour des gestes qui auraient été posés entre 2012 et 2017. Il sera de retour en cour le 8 septembre prochain pour la suite des procédures.

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