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Les travailleuses des CPE de Québec–Chaudière-Appalaches seront en grève pour trois jours

Les travailleuses et travailleurs des centres de la petite enfance (CPE) syndiqués à la CSN seront en grève les 2, 3 et 4 novembre prochains afin d’accroître la pression sur le gouvernement alors que les négociations s’intensifient.

En effet, après avoir manifesté devant leurs établissements respectifs mardi et mercredi, les travailleuses et travailleurs de la région se rassembleront devant plusieurs bureaux de députés ainsi que devant le Conseil du trésor jeudi en avant-midi.

« Nous avons le devoir de continuer à mettre de la pression sur le gouvernement. Accepter ce que le gouvernement nous offre et signer une entente à rabais sont les pires choses que nous pourrions faire en ce moment. Ça ferait en sorte que les travailleuses continueraient d’être surchargées, qu’elles continueraient d’être sous-payées et qu’elles continueraient de quitter leur emploi », a déclaré Mélanie Pelletier, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de CPE de Québec–Chaudière-Appalaches (CSN).

Rappelons que les 11 000 travailleuses et travailleurs des CPE affiliés à la CSN se sont dotés d’un mandat de 10 jours de grève à la fin de l’été.

Une première journée de grève a eu lieu le 24 septembre et deux autres les 14 et 15 octobre derniers.

Les représentantes et représentants des salarié-es jugent toutefois que ces trois autres journées sont nécessaires en raison du peu de progrès réalisé à la table de négociation dans les dernières semaines.

« Nous sommes conscients que nos journées de grève peuvent compliquer la vie des parents et nous en sommes désolés, car nous savons que beaucoup d’entre eux nous appuient dans notre lutte. Il est très malheureux que les parents aient à subir les conséquences de l’obstination du gouvernement, mais c’est un mal nécessaire si l’on veut sauver le réseau. Mieux vaut être fermés pour trois jours que fermés pour toujours! », a expliqué Mélanie Pelletier.

En plus d’augmentations salariales équitables pour tous les titres d’emploi, les travailleuses et travailleurs revendiquent davantage de soutien pour les enfants à besoins particuliers, le respect des ratios d’enfants par éducateur ou éducatrice ainsi que des solutions concrètes pour lutter contre la surcharge de travail.

Source: communiqué.

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